
Arrêter de fumer : les meilleurs soutiens pour réussir
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Temps de lecture 5 min
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Malgré une connaissance accrue des dangers de la consommation tabagique, le tabac reste néanmoins l’une des principales addictions des Français. À l’occasion du mois sans tabac, découvrez ou redécouvrez les principaux outils d’aide au sevrage tabagique.
Sommaire
En premier lieu, l’accompagnement psychologique par un professionnel de santé est vivement conseillé pour un sevrage tabagique réussi. En effet, selon l’HAS, 97% des fumeurs tentant d’arrêter seuls échouent.
La motivation est le facteur indispensable à la réussite du sevrage tabagique. En effet, elle se positionne comme le moteur, mais aussi comme la ressource principale de tout processus. Dans le cas où la personne resterait ambivalente, plusieurs moyens peuvent être mis en place pour susciter ou renforcer la motivation. C’est notamment le cas de l’entretien motivationnel. Il s’agit d’un échange avec un professionnel de santé ayant principalement pour objectif d’encourager le changement de comportement. Pour ce faire, l’ambivalence et les inquiétudes face au changement sont évoquées et explorées. Valorisant l’autonomie, l’entretien motivationnel augmente significativement la probabilité et l’arrêt de la consommation du tabac.
Tabac Info Service est un dispositif d’aide à l’arrêt tabagique, s’imposant comme un acteur majeur en France. Cette plateforme joue un rôle crucial dans l'aide psychologique apportée aux fumeurs désireux de se libérer de leur dépendance. Elle offre principalement :
Les conseillers de tabac info service offrent un soutien psychologique consistant à écouter, soutenir, et guider les fumeurs à chaque étape de leur parcours vers l'arrêt du tabac. Ils peuvent aussi contribuer à définir un plan adapté à chaque individu, en prenant en compte ses besoins spécifiques et son niveau de dépendance. Ce suivi personnalisé est gratuit.
Le médecin traitant s’impose comme le professionnel référent du sevrage tabagique. Il a tout d’abord pour rôle de dépister le statut tabagique de ses patients. Il doit également conseiller systématiquement et concrètement d’arrêter de fumer. Dans le cadre du sevrage, il aura pour rôle d’accompagner, de soutenir et d’orienter le patient tout en lui permettant de lutter contre les rechutes. Des consultations régulières doivent par conséquent être mises en place. Ainsi, le médecin traitant offre les conditions nécessaires à la réussite de l’arrêt du tabac par le biais d’un accompagnement personnalisé. Parallèlement, il évaluera la nécessité de la mise en place d’un traitement médicamenteux.
En première intention, le médecin peut initier un traitement contenant de la nicotine. Sprays buccaux, patchs, comprimés à sucer… Plusieurs formes sont actuellement disponibles, offrant des modes et des délais d’actions différents. L’objectif de ces traitements est principalement de pallier la sensation de manque physique, rendant ainsi le sevrage plus supportable. En seconde intention, le médecin peut prescrire des médicaments tel que le Bupropion permettant également de pallier la sensation de manque. Bien qu’efficace, il s’agit d’une substance médicamenteuse : elle présente par conséquent des contre-indications et des effets indésirables notables.
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) se distinguent comme l'une des approches non médicamenteuses les plus efficaces pour le sevrage tabagique.
Il s’agit de l’une des rares approches dont l’efficacité ait été démontrée scientifiquement, permettant ainsi d’augmenter les chances d’arrêter de fumer d’environ 50%.
Cette thérapie est généralement utilisée en complément d'un suivi psychologique, de la prescription de substituts nicotiniques, ou éventuellement de médicaments.
Concrètement, le suivi des personnes souhaitant arrêter de fumer s'étale sur environ une année, avec des séances individuelles, hebdomadaires ou bihebdomadaires.
Les TCC combinent des méthodes comportementales et cognitives.
Les méthodes comportementales visent à remplacer les comportements problématiques par de nouvelles habitudes plus saines, telles que la relaxation, qui contrastent avec l'anxiété et l'irritabilité induites par le sevrage. Ces méthodes cognitives se concentrent sur les pensées, les émotions et les comportements, qui sont en perpétuelle interaction. Le programme des séances comprend divers points à travailler en consultation, mais aussi des tâches à accomplir individuellement pour préparer les prochaines séances.
"Arrêter de fumer n'est pas une question de volonté, mais d'accompagnement et de stratégie adaptée."
Le tabac est souvent utilisé comme un moyen de faire face au stress et à l'anxiété. L’arrêt du tabac est donc parfois associé à une anxiété plus importante. Il est ainsi important de trouver des méthodes alternatives pour faire face à ces émotions.
La gestion du stress peut prendre de nombreuses formes, et ce qui fonctionne le mieux dépendra des préférences individuelles. La méditation, par exemple, est une technique de plus en plus populaire pour réduire le stress. Elle permet de se recentrer, de calmer l'esprit, et d'apprendre à gérer les pensées anxieuses. L'exercice physique régulier est un autre moyen efficace de réduire le stress. L'activité physique libère des endorphines, les "hormones du bonheur", qui contribuent à améliorer l'humeur et à réduire le stress. De plus, l'exercice contribue à renforcer la santé globale, ce qui est particulièrement important lorsque l’on arrête de fumer. Certains compléments alimentaires permettent également de réduire significativement le stress et l’anxiété.
L'arrêt du tabac est parfois un parcours laborieux et éprouvant. Cependant, avec un soutien adéquat, il est tout à fait possible de se libérer de cette dépendance au tabac, notamment en s’appuyant sur des ressources psychologiques et médicales. La clé réside ainsi probablement dans la recherche d'aide et de soutien.
Santé publique France. Sevrage tabagique : quels sont les traitements efficaces ?
HAS. (21 janvier 2014). Arrêter de fumer et ne pas rechuter : la recommandation 2014 de la HAS.
Stop tabac.ch. La thérapie cognitivo-comportementale.
Santé respiratoire France. (09 juillet 2017). Sevrage tabagique : les thérapies cognitivo-comportementales, pour mettre toutes les chances de son côté.
Tabac info service. Le 39 89.
Les principales difficultés incluent la dépendance physique à la nicotine, l’habitude comportementale et la gestion du stress sans tabac.
97% des tentatives sans accompagnement échouent, car le tabac crée une dépendance physique et psychologique nécessitant un soutien adapté.
Oui, grâce à ses conseils personnalisés et son suivi, Tabac Info Service améliore considérablement les chances de réussite du sevrage.
Les substituts nicotiniques (patchs, gommes) et certains médicaments comme le Bupropion peuvent aider à réduire le manque.
Des techniques comme la méditation, l’exercice physique et certains compléments naturels peuvent aider à mieux gérer l’anxiété.
Soutien psychologique : Un accompagnement professionnel augmente les chances de succès.
Entretien motivationnel : Un outil clé pour renforcer la motivation des fumeurs.
Tabac Info Service : Un service d’aide gratuit pour l'arrêt du tabac.
Médecin traitant : Un acteur essentiel pour un suivi médical personnalisé.
Traitements médicamenteux : Substituts nicotiniques et traitements spécifiques.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Augmente de 50% les chances d'arrêt définitif.
Gestion du stress : Méditation, activité physique et compléments alimentaires peuvent aider.