Migraine et mal de tête

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Naturveda, nos recherches pour soulager la migraine

La migraine et la deuxième maladie la plus invalidante au monde juste derrière les douleurs lombaires. Elle touche entre 15 et 20% de la population. On distingue des migraines avec aura comme la migraine ophtalmique ou la migraine vestibulaire. En général elle se caractérise par des céphalées c’est-à-dire un mal de tête, qui est unilatéral et pulsatile. Parfois, le mal de tête peut être absent, c’est le cas dans la migraine abdominale.

Les traitements de la migraine se divisent en traitement de crise pour stopper celle-ci lorsqu’il survient et en traitement de fond pour diminuer la fréquence d’apparition des crises. Parmi les traitements de fond, il n’existe que des traitements non spécifiques de la migraine, comme les antiépileptiques, les antidépresseurs ont certains bêtabloquants.

Nous avons consacré les 5 dernières années à étudier le fonctionnement de la migraine pour élaborer un traitement naturel qui permet de soulager les migrainesMIG SPRAY permet de diminuer la fréquence et l’intensité des crises. Il s’associe à vos traitements habituels et montre des résultats significatifs lors des études cliniques à partir de 4 semaines de traitement. Nous vous invitons à lire les articles du guide de la migraine pour mieux comprendre son mécanisme et les différents traitements naturels qui permettent de soulager une crise.

La migraine une affection fréquente

La migraine est une affection neurologique courante et souvent invalidante, caractérisée par des maux de tête intenses et récurrents, souvent accompagnés de nausées, de vomissements et d’une sensibilité accrue à la lumière et au bruit. Bien que souvent confondue avec les maux de tête tensionnels, la migraine est en réalité une maladie distincte qui peut gravement affecter la qualité de vie des personnes qui en souffrent.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la migraine est l’une des principales causes d’invalidité dans le monde. Elle affecte environ 15 % de la population mondiale, dont une prédominance chez les femmes (environ 18 %) comparativement aux hommes (environ 6 %). Les crises de migraine peuvent survenir à tout âge, mais elles commencent généralement à l’adolescence et atteignent un pic d’incidence entre 35 et 45 ans. Les personnes atteintes de migraine peuvent éprouver des crises aussi rarement qu’une fois par an ou aussi fréquemment que plusieurs fois par semaine, selon la gravité de leur maladie.

Dans cet article, nous explorerons les différents symptômes de la migraine, ainsi que les causes possibles et les facteurs déclencheurs de cette affection. Nous aborderons également les méthodes de diagnostic et les traitements disponibles pour soulager et prévenir les crises de migraine, afin d’aider les personnes atteintes à mieux gérer cette maladie complexe et douloureuse.

Symptômes de la migraine

Les différents types de migraine

Migraine sans aura

La migraine sans aura, également connue sous le nom de migraine commune, est le type de migraine le plus répandu, représentant environ 70 % à 80 % des cas de migraine. Les personnes atteintes de ce type de migraine éprouvent généralement des maux de tête intenses et pulsatile d’un côté de la tête, qui durent entre 4 et 72 heures. Les maux de tête peuvent être accompagnés de nausées, de vomissements, ainsi que d’une sensibilité accrue à la lumière et au bruit.

Migraine avec aura

La migraine avec aura, anciennement appelée migraine classique, affecte environ 20 % à 30 % des personnes atteintes de migraine. L’aura est un ensemble de symptômes neurologiques qui précèdent la phase de céphalée. Ces symptômes peuvent inclure des troubles visuels (comme des scintillements, des points lumineux ou une perte temporaire de vision), des engourdissements ou des picotements d’un côté du visage ou des mains, et des difficultés d’élocution. L’aura dure généralement de 5 à 60 minutes et est suivie d’un mal de tête similaire à celui de la migraine sans aura.

Migraine chronique

La migraine chronique est un type de migraine où les crises se produisent fréquemment, soit 15 jours ou plus par mois pendant au moins trois mois. Les personnes atteintes de migraine chronique peuvent souffrir de maux de tête de type migraineux ou de maux de tête tensionnels. La migraine chronique peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie, car elle provoque des incapacités fréquentes et une détérioration de la santé mentale.

Les phases d’une crise de migraine

Phase prodromique

La phase prodromique, également appelée phase préliminaire, survient quelques heures ou jours avant l’apparition du mal de tête. Les symptômes de cette phase peuvent inclure des changements d’humeur, une irritabilité, une fatigue accrue, une soif inhabituelle, des fringales, une raideur de la nuque, ainsi que des difficultés à se concentrer. Cette phase précoce peut permettre à certaines personnes de reconnaître l’imminence d’une crise de migraine et de prendre des mesures préventives.

Phase d’aura (si applicable)

Comme mentionné précédemment, la phase d’aura ne survient que chez les personnes atteintes de migraine avec aura. Cette phase est caractérisée par des symptômes neurologiques qui précèdent le mal de tête et durent généralement de 5 à 60 minutes.

Phase de céphalée

La phase de céphalée est la phase la plus douloureuse et incapacitante de la crise de migraine. Les maux de tête sont souvent unilatéraux, pulsatile et d’intensité modérée à sévère. Ils sont généralement aggravés par l’activité physique et peuvent être accompagnés de nausées, de vomissements, ainsi que d’une sensibilité accrue à la lumière et au bruit. Cette phase dure habituellement de 4 à 72 heures, bien que la durée puisse varier d’une personne à l’autre.

Phase postdromique

La phase postdromique, également connue sous le nom de phase de récupération, suit la phase de céphalée et peut durer de quelques heures à quelques jours. Durant cette phase, les personnes atteintes de migraine peuvent éprouver une sensation de fatigue, de faiblesse, de confusion ou d’irritabilité. Il est également possible de ressentir une sensibilité résiduelle au niveau de la zone où la douleur était présente durant la phase de céphalée.

En résumé, les crises de migraine se manifestent sous différentes formes et peuvent être précédées de symptômes prodromiques et d’aura, selon le type de migraine. Les crises de migraine passent par différentes phases, dont la phase de céphalée, qui est la plus douloureuse et incapacitante, et la phase postdromique, qui correspond à la récupération après la crise.

Causes et facteurs déclencheurs de la migraine

Les causes possibles

Génétique

La génétique joue un rôle important dans la prédisposition aux migraines. Les études montrent que les personnes ayant des antécédents familiaux de migraine ont un risque plus élevé de développer cette affection. Environ 90 % des personnes atteintes de migraine ont des membres de la famille qui en souffrent également.

Déséquilibres chimiques dans le cerveau

Les déséquilibres chimiques dans le cerveau, en particulier une diminution des niveaux de sérotonine, sont considérés comme l’une des causes possibles de la migraine. La sérotonine est un neurotransmetteur responsable de la régulation de la douleur, de l’humeur et du sommeil. Des niveaux anormalement bas de sérotonine peuvent provoquer une constriction des vaisseaux sanguins, entraînant une inflammation et une douleur migraineuse.

Anomalies des vaisseaux sanguins

Des anomalies des vaisseaux sanguins peuvent également contribuer au développement des migraines. Il a été suggéré que les migraines pourraient être causées par une constriction initiale des vaisseaux sanguins suivie d’une dilatation excessive. Cette dilatation provoque une inflammation et une irritation des nerfs qui entourent les vaisseaux sanguins, entraînant une douleur migraineuse.

Facteurs déclencheurs courants

Stress

Le stress est un facteur déclencheur courant des crises de migraine. Les situations stressantes peuvent provoquer la libération de certaines substances chimiques dans le cerveau, entraînant une constriction des vaisseaux sanguins et une inflammation. Apprendre à gérer efficacement le stress peut aider à réduire la fréquence et la gravité des crises de migraine.

Changements hormonaux

Les changements hormonaux sont un facteur déclencheur fréquent de migraines, en particulier chez les femmes. Les fluctuations des niveaux d’œstrogènes peuvent provoquer des migraines chez certaines femmes, notamment avant ou pendant leurs règles, pendant la grossesse ou la ménopause, ou lorsqu’elles prennent des contraceptifs hormonaux.

Alimentation et déshydratation

L’alimentation et la déshydratation peuvent également déclencher des crises de migraine. Certains aliments et boissons, tels que le chocolat, le fromage vieilli, les aliments contenant des glutamates monosodiques (MSG), les boissons alcoolisées et les boissons caféinées, peuvent provoquer des migraines chez certaines personnes. La déshydratation peut également contribuer à l’apparition des migraines.

Médicaments

Certains médicaments peuvent déclencher des migraines, notamment les vasodilatateurs, les médicaments contre l’hypertension artérielle, les médicaments hormonaux et certains antidépresseurs. Si vous pensez que vos migraines sont liées à un médicament que vous prenez, parlez-en à votre médecin. Il pourra éventuellement ajuster votre traitement ou vous proposer une alternative plus adaptée.

Facteurs environnementaux

Les facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle dans le déclenchement des migraines. Parmi ces facteurs, on peut citer les variations de la météo, les changements brusques de température ou de pression atmosphérique, la lumière vive ou clignotante, les odeurs fortes, le tabagisme passif et le bruit excessif. Éviter ces facteurs déclencheurs, lorsque cela est possible, peut aider à réduire la fréquence et l’intensité des crises de migraine.

En conclusion, les migraines peuvent être causées par divers facteurs, tels que la génétique, les déséquilibres chimiques dans le cerveau et les anomalies des vaisseaux sanguins. De nombreux facteurs déclencheurs, comme le stress, les changements hormonaux, l’alimentation, la déshydratation, certains médicaments et les facteurs environnementaux, peuvent provoquer ou aggraver les crises de migraine. Il est important pour les personnes atteintes de migraine d’identifier leurs facteurs déclencheurs personnels et de travailler avec un professionnel de la santé pour élaborer un plan de traitement et de prévention adapté.

III. Diagnostic de la migraine

Consultation médicale

Antécédents médicaux

Le diagnostic de la migraine commence généralement par une consultation médicale approfondie. Le médecin recueillera les antécédents médicaux du patient, en posant des questions sur la fréquence, la durée, la localisation et la sévérité des maux de tête, ainsi que sur les symptômes associés. Il est également important de mentionner les antécédents familiaux de migraine et les facteurs déclencheurs potentiels.

Examen physique

Un examen physique sera également effectué pour écarter d’autres causes possibles de maux de tête, telles que les infections, les problèmes de sinus, les problèmes dentaires ou les troubles de la vision. Cela peut inclure l’examen de la tête, du cou, des yeux, des oreilles, du nez et de la bouche, ainsi que la vérification de la pression artérielle et des réflexes.

Examens complémentaires (si nécessaire)

Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour écarter d’autres problèmes de santé sous-jacents qui pourraient causer les maux de tête. Ces examens peuvent inclure une imagerie par résonance magnétique (IRM), une tomodensitométrie (TDM) ou une ponction lombaire. Cependant, ces examens ne sont généralement pas nécessaires pour poser un diagnostic de migraine, sauf en cas de symptômes atypiques ou de complications.

Critères de diagnostic

Classification de l’International Headache Society

Le diagnostic de la migraine est basé sur les critères de classification établis par l’International Headache Society (IHS). Selon ces critères, une migraine sans aura doit répondre aux conditions suivantes :

  • Au moins cinq crises de maux de tête répondant aux critères ci-dessous.
  • Les maux de tête durent de 4 à 72 heures (non traités ou traités de manière insatisfaisante).
  • Les maux de tête présentent au moins deux des caractéristiques suivantes : localisation unilatérale, caractère pulsatile, intensité modérée à sévère, aggravation par l’activité physique de routine.
  • Au moins un des symptômes suivants accompagne les maux de tête : nausées et/ou vomissements, sensibilité à la lumière et au bruit.
  • Les maux de tête ne sont pas attribuables à une autre cause.

Pour les migraines avec aura, les critères incluent :

  • Au moins deux crises répondant aux critères ci-dessous.
  • Un ou plusieurs symptômes d’aura, qui durent de 5 à 60 minutes et sont suivis d’un mal de tête.
  • Les symptômes d’aura sont réversibles et incluent au moins un des éléments suivants : troubles visuels, troubles sensitifs, troubles du langage ou de la parole, ou faiblesse musculaire.
  • Les maux de tête ne sont pas attribuables à une autre cause.

En résumé, le diagnostic de la migraine repose principalement sur une consultation médicale approfondie, un examen physique et l’évaluation des symptômes.

IV. Traitements et prévention de la migraine

A. Traitements médicamenteux

Analgésiques

Les analgésiques sont des médicaments couramment utilisés pour soulager la douleur migraineuse. Ils incluent des médicaments en vente libre tels que le paracétamol, l’aspirine et l’ibuprofène. Les analgésiques sont généralement efficaces pour traiter les migraines légères à modérées.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), tels que l’ibuprofène, le naproxène et l’aspirine, sont des médicaments qui réduisent l’inflammation et la douleur associées aux migraines. Ils sont souvent utilisés en combinaison avec d’autres médicaments pour traiter les crises de migraine.

Triptans

Les triptans sont des médicaments spécifiquement développés pour traiter les migraines. Ils agissent en ciblant les récepteurs de la sérotonine dans le cerveau et en provoquant la constriction des vaisseaux sanguins, ce qui aide à soulager la douleur migraineuse. Les triptans incluent le sumatriptan, le rizatriptan et le zolmitriptan, entre autres.

Bêtabloquants

Les bêtabloquants sont des médicaments couramment utilisés pour traiter l’hypertension artérielle et les problèmes cardiaques. Cependant, ils sont également efficaces pour prévenir les migraines chez certaines personnes. Les bêtabloquants couramment prescrits pour la prévention des migraines incluent le propranolol et le métoprolol.

Antidépresseurs

Certains antidépresseurs, en particulier les antidépresseurs tricycliques, peuvent être utilisés pour prévenir les migraines. Ils agissent en modifiant les niveaux de sérotonine et d’autres neurotransmetteurs dans le cerveau. L’amitriptyline est un exemple d’antidépresseur tricyclique souvent prescrit pour la prévention des migraines.

Anticonvulsivants

Les anticonvulsivants sont des médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie, mais ils peuvent également être efficaces pour prévenir les migraines. Le valproate de sodium et le topiramate sont des exemples d’anticonvulsivants couramment utilisés pour la prévention des migraines.

B. Traitements non médicamenteux

Thérapies cognitivo-comportementales

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont des approches thérapeutiques axées sur l’apprentissage de techniques pour gérer le stress, les pensées négatives et les comportements qui peuvent contribuer aux migraines. La TCC peut aider à réduire la fréquence et la sévérité des migraines.

Biofeedback

Le biofeedback est une technique qui enseigne aux personnes atteintes de migraine comment contrôler certaines fonctions physiologiques, telles que la tension musculaire,

la fréquence cardiaque et la température cutanée, pour réduire la douleur et la fréquence des crises. En apprenant à identifier et à modifier les réponses physiologiques liées au stress et à la douleur, les patients peuvent mieux gérer leurs migraines.

Acupuncture

L’acupuncture est une pratique de la médecine traditionnelle chinoise qui consiste à insérer de fines aiguilles en des points spécifiques du corps pour rééquilibrer les flux d’énergie. Des études ont montré que l’acupuncture peut être efficace pour réduire la fréquence et la sévérité des migraines chez certaines personnes.

Massages

Les massages peuvent aider à détendre les muscles tendus et à soulager le stress, ce qui peut contribuer à réduire la fréquence et la sévérité des migraines. Les massages de la tête, du cou et des épaules peuvent être particulièrement bénéfiques pour les personnes souffrant de migraines.

Techniques de relaxation

Les techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga et la relaxation musculaire progressive, peuvent aider à réduire le stress et à prévenir les migraines. En apprenant à gérer le stress et à se détendre, les personnes atteintes de migraine peuvent diminuer la fréquence et l’intensité de leurs crises.

C.Prévention des crises de migraine

Identification des facteurs déclencheurs

L’identification des facteurs déclencheurs personnels est une étape cruciale pour prévenir les migraines. En tenant un journal des maux de tête et en notant les circonstances entourant chaque crise, les personnes atteintes de migraine peuvent identifier les facteurs déclencheurs à éviter.

Alimentation équilibrée et hydratation

Maintenir une alimentation équilibrée et une bonne hydratation est essentiel pour prévenir les migraines. Éviter les aliments déclencheurs, consommer régulièrement des repas nutritifs et boire suffisamment d’eau peut aider à réduire la fréquence des crises.

Gestion du stress

La gestion du stress est un élément clé de la prévention des migraines. Les techniques de relaxation, la TCC et le biofeedback peuvent aider à développer des stratégies pour gérer le stress et à réduire la fréquence des migraines.

Sommeil régulier et suffisant

Un sommeil régulier et suffisant est essentiel pour prévenir les migraines. Les personnes atteintes de migraine devraient essayer de maintenir un horaire de sommeil régulier, en se couchant et se levant à des heures fixes, et en veillant à dormir suffisamment chaque nuit.

En conclusion, les traitements et la prévention de la migraine impliquent une combinaison de médicaments, de thérapies non médicamenteuses et de changements de mode de vie. Travailler en étroite collaboration avec un professionnel de la santé pour élaborer un plan de traitement personnalisé peut aider les personnes atteintes de migraine à mieux gérer leurs symptômes.

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