Véganisme et végétarisme : un avenir sans pandémies
|
|
|
Temps de lecture 4 min
|
|
|
Temps de lecture 4 min
Sommaire
Toutes les pandémies vécues ces dernières années ont été une occasion pour en savoir un peu plus sur le pangolin, les canards sauvages d'Europe centrale, les chauves-souris de Chine, la civette palmiste masquée, les serpents et autres animaux sauvages, certes. Mais affrontons la réalité un court instant et trouvons le facteur commun à toutes ces pandémies : les animaux. Partant de ce constat, le véganisme et le végétarisme semblent tout naturellement être des solutions adéquates si on veut aller vers un futur sans pandémies (ou du moins limitées).
Soyons lucides, les épidémies qui ont dévasté le monde ces cent dernières années sont toutes d'origine animale. De plus, la Science souligne clairement les épidémies d'origine animale ces dernières années. Alors, prêts à envisager de grands changements individuellement et collectivement ? Prêts à modifier progressivement nos habitudes alimentaires ? Telles sont les questions...
Monsieur Serge Morand, chercheur au CNRS et spécialiste en écologie parasitaire souligne dans une interview donnée à FranceTV le 20 mars 2020 que "Depuis les 70 dernières années, nous avons plus d'épidémies et 70% d'entre-elles sont apparues à cause de la consommation d'animaux sauvages, domestiques ou bovins".
D'autre part, une étude menée par la biologiste américaine Laura Kurpiers en 2016, confirme le discours de Serge Morand en révélant que 75 % des maladies infectieuses émergentes sont d'origine animale.
"Pour éviter les épidémies, le changement doit se faire progressivement, mais il doit se faire." – Serge Morand
Serge Morand explique aussi en se basant sur le virus NIPAH de 1990 en Malaisie, que la déforestation déplace des populations d'animaux sauvages vers les élevages faute d'habitat naturel convenable.
Dans l'exemple qu'il cite, c'est une chauve-souris frugivore vivant habituellement en forêt qui a infecté un cochon d'élevage en Malaisie. Ceci illustre parfaitement l'irresponsabilité de l'homme, qui dans sa démesure et égotique conquête des ressources naturelles, dérégule totalement l'interaction qui devrait exister entre le vivant, les humains et le pathogène. En d'autres termes, c'est l'homme qui encourage ces augmentations épidémiques et l'augmentation des animaux d'élevage n'aide en rien.
Serge Morand indique qu'ils sont très dangereux car résistants aux antibiotiques. Les élevages sont tout bonnement des incubateurs de bactéries, de véritables bombes selon les propos exacts du scientifique. Donc il est temps de changer nos habitudes alimentaires et de se tourner vers une alimentation en grande partie végétale, pour éviter ces épidémies. Ainsi, le véganisme et le végétarisme sont inévitablement l'avenir. Le changement doit se faire progressivement, mais il doit se faire. Pour notre bien à nous les hommes, mais aussi celui de tous les êtres vivants et de la planète.
La majorité des pandémies récentes sont d'origine animale.
Le véganisme et le végétarisme offrent des solutions pour limiter ces risques.
La déforestation joue un rôle clé dans l'émergence de nouvelles maladies.
Les élevages intensifs sont des foyers de bactéries résistantes aux antibiotiques.
Une transition alimentaire progressive est essentielle pour la santé humaine et environnementale.
Le véganisme réduit la consommation d'animaux, limitant ainsi les contacts avec les pathogènes à l'origine des épidémies.
La déforestation force les animaux sauvages à se rapprocher des élevages, augmentant le risque de transmission de maladies.
Oui, ils agissent comme des incubateurs de bactéries résistantes aux antibiotiques, augmentant les risques sanitaires.
Remplacez d'abord quelques repas par des alternatives végétales, explorez des recettes véganes, et intégrez davantage de légumes et légumineuses.
Oui, il réduit l'empreinte carbone, limite la déforestation et préserve les ressources naturelles.