Le mécanisme de cicatrisation de la peau
La capacité des organismes à réparer ou à régénérer les tissus, afin de rétablir les fonctions des organes, est un avantage sélectif et un facteur de survie dans la nature. La plupart des organismes sont soumis à un processus de renouvellement continu tout au long de leur vie. La capacité de cicatrisation se développe différemment selon les espèces espèces. De la simple réparation de tissus à la régénération d'organes complets, comme le montre bien l'axolotl (une espèce de salamandre). Il possède la capacité de régénérer tous ses organes endommagés ou détruits. Il est capable de reconstituer un œil manquant. L'axolotl peut aussi recréer certaines parties de son cerveau si elles sont détruites.
La cicatrisation de la peau depuis l'Egypte ancienne
La cicatrisation des plaies, c'est-à-dire la guérison de la peau, est reconnue comme vitale pour la santé depuis le début de l'humanité. Les rouleaux de papyrus de l'ancienne Égypte (3 200-300 avant J.-C.) décrivent déjà des procédures de soins des plaies avec l'utilisation de la compression pour l'hémostase. Ils décrivent également des techniques de pansement d'Hippocrate, indiquant l'importance de l'évacuation du pus de la plaie et de Galien, décrivant les principes de la cicatrisation primaire et secondaire (avec risque d’infection élevé).