La céphalée de tension causée par le stress ?
Le mécanisme exact de la céphalée de tension est encore très peu connu. Très longtemps on a attribué la céphalée de tension à un effet psychogène, c’est-à-dire purement mental et émotionnel. Aujourd’hui, la recherche scientifique a permis de montrer qu’il existe une atteinte dans les voies de contrôle de la douleur. De même que dans la migraine, dans les formes chroniques de céphalées de tension il y a une atteinte plus profonde au niveau du système nerveux central.
L’augmentation de la sensibilité périe crânienne est le symptôme le plus observé chez les patients. La douleur peut être localisée à droite à gauche ou sur l’ensemble de la tête. Elle est généralement décrite comme une sensation de compression de l’avant vers l’arrière du crâne. Il existe une hypersensibilité également au niveau des muscles du visage, les muscles du front, les temporaux, les masséters, etc. Les muscles du cou ainsi que les trapèzes sont également retrouvés douloureux. L’analyse de la douleur causée en appuyant sur certains de ces muscles permet de déterminer un score et d’évaluer ainsi l’intensité de la céphalée de tension.
La difficulté du diagnostic réside souvent dans la différenciation entre la céphalée de tension et les formes légères de migraine sans aura. Cela est d’autant plus vrai que les patients avec des céphalées fréquentes souffrent souvent des deux pathologies en même temps. Aujourd’hui encore les experts travail à établir de nouveaux critères pour la céphalée de tension afin de pouvoir la distinguer plus facilement de la migraine. Aujourd’hui, les troubles de la sensibilité périe crânienne sont les éléments clés du diagnostic de la céphalée de tension. Cependant, la migraine présente des nausées des vomissements que l’on ne retrouve pas dans la céphalée de tension. Ces éléments permettent déjà d’orienter le diagnostic et les traitements.