Quels sont les vrais aliments anti-cancer ?
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Prévenir le cancer par l’alimentation, c’est ce que commencent à promouvoir beaucoup de professionnels de santé. En effet, il est aujourd’hui reconnu que l’alimentation joue un rôle fondamental pour la santé physique et mental. Elle fait partie d’une démarche globale pour prévenir de ce fléau du 21ème siècle.
Face à la virulence que peut avoir cette maladie, il est normal de se questionner sur l’efficacité de cette méthode dans la lutte contre le cancer. Ou du moins dans la prévention de certains cancers. Si vous êtes dans le doute et que, comme nous, vous souhaitez savoir quels aliments sont à privilégier. Voici quelques éléments de réponses qui devraient vous aider à établir votre propre « régime anti-cancer ».
Sommaire
Les fruits et légumes en tête du classement des aliments anti-cancer
Les fruits et légumes sont nombreux à avoir des vertus anticancérigènes.
Quand on sait que 20% des cancers sont attribués au régime alimentaire. La consommation de fruits et légumes se doit d’être centrale pour établir une alimentation équilibrée. La clé pour bénéficier de toutes leurs vertus est d’opter pour un apport diversifié et, si possible, respectant les saisons.
La consommation de fibres alimentaires, grâce aux fruits et légumes, est notamment recommandé pour prévenir les cancers du côlon. Mais également des poumons, de la bouche ou encore de l’estomac.
L’ail et l’oignon sont, quant à eux, très riches en antioxydants. Ils sont donc très efficaces contre les radicaux libres, responsables du vieillissement des cellules.
Les fruits et légumes contiennent beaucoup de phytochimiques, composants naturels qui leurs donnent une couleur vive. Cette composition en grande quantité s’avère justement contribuer grandement à la prévention du cancer. C’est le cas notamment des glucosinolates contenus dans les choux et les brocolis. Cet agent leur donne leur couleur vert foncé qui contribuent grandement à l’effet protecteur de tout l’organisme.
Parmi les aliments anti-cancer, on compte également la pastèque ou la tomate qui renferment du lycopène et donnent à ces deux aliments leur couleur rouge. On dit que la consommation régulière de fruits et légumes contenants du lycopène réduirait de 30% le risque de cancer de la prostate.
De manière générale, 5 portions de fruits et légumes sont donc recommandés par jour, soit un total de 150 grammes minimum. C’est l’association et la forme particulière des vitamines et minéraux apportés par une consommation de fruits et légumes qui permet de prévenir le cancer.
L’apport bénéfique de la consommation de poisson et de viande
Dans le cadre d’un régime préventif à tous types de cancer, on ne va pas mettre une croix sur les poissons et les viandes. Mais plutôt modérer leur consommation car ils peuvent tout de même avoir des apports intéressants.
Pour le poisson par exemple, il est recommandé de privilégier les poissons maigres ayant une origine contrôlée. En effet, grâce à l’étude Calipso, on sait que la consommation de poisson est responsable à 90% de la charge de métaux lourds cancérigènes présents dans notre organisme. Le saumon serait d’ailleurs en tête des espèces qui en sont le plus chargé. Les poissons gras pourront eux apporter de l’oméga 3. Indispensable pour le bon fonctionnement du cœur et contribuant à la prévention de nombreuses maladies comme le cancer.
De façon globale, la consommation de fruits de mer et de poissons peut apporter un apport en protéines intéressant.
En ce qui concerne la viande, rien ne sert de stigmatiser les viandes rouges. Le plus important reste la maîtrise des quantités et d’éviter à tout prix les excès en viandes rouges et charcuteries. Aussi, le mode de cuisson compte pour beaucoup. Lors d’un régime de prévention, mieux vaut éviter la cuisson au barbecue et privilégier la poêle (à condition bien sûr de ne pas brûler les aliments).
"Que ton aliment soit ton premier médicament." – Hippocrate
Les aliments les plus efficaces pour prévenir les cancers
Pour prévenir le cancer et assurer un apport en antioxydants suffisant, certains nutriments valent mieux que d’autres.
Par exemple, le curcuma, le vin rouge, le jus de grenade ou le thé vert vont avoir un effet positif sur le développement de cellules anticancéreuses. À cela s’ajoutent les céréales complètes et les légumineuses qui contiennent des fibres et une densité énergétique faible intéressantes. Le Fonds Mondial de Recherche sur le Cancer recommande d’ailleurs une consommation de 25 grammes de fibres alimentaires par jour pour prévenir les cancers.
Parmi les aliments réputés « anti-cancer » on notera également que la prise raisonnée de compléments alimentaires, comme le sélénium ou la quercétine peut être bénéfique dans la prévention du cancer.
Fruits et légumes : Riches en fibres et antioxydants, ils préviennent de nombreux cancers.
Epices : Curcuma et thé vert limitent le développement des cellules cancéreuses.
Poissons et viandes : À consommer modérément pour limiter les risques.
Compléments alimentaires : Sélénium et quercétine peuvent être bénéfiques.
Recommandations : Varier l’alimentation, privilégier des aliments de saison et limiter les cuissons à haute température.
Foire aux questions
Quels fruits et légumes sont les plus efficaces contre le cancer ?
Les choux, brocolis, tomates, pastèques, ainsi que les aliments riches en fibres et antioxydants comme l’ail et l’oignon.
Les viandes rouges doivent-elles être évitées ?
Non, mais elles doivent être consommées avec modération, en évitant les cuissons à haute température comme le barbecue.
Quels aliments spécifiques recommandez-vous ?
Le curcuma, le thé vert, le vin rouge (avec modération), les céréales complètes et les légumineuses.
Les compléments alimentaires sont-ils nécessaires ?
Ils peuvent être utiles en complément d’une alimentation équilibrée, notamment le sélénium et la quercétine.
Combien de portions de fruits et légumes consommer chaque jour ?
Au moins 5 portions par jour, soit 150 grammes minimum.
Rémi SHRIVASTAVA
Rémi Shrivastava, docteur en neurosciences spécialisé dans les migraines et les douleurs trigéminales, est membre du centre de recherche INSERM Neuro-Dol, leader européen dans l’étude des douleurs chroniques. Conférencier à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Clermont-Ferrand, il allie expertise scientifique et innovation grâce à une riche expérience en recherche sur les actifs naturels et leur impact sur diverses pathologies.
