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Actualités Santé

Le prana, une manifestation des émotions

Le prana, une manifestation des émotions

Les yogis en fermant les yeux, en écoutant leur corps, ont constaté depuis longtemps que les sensations corporelles étaient variables. Faute de mots plus appropriés, il y a plusieurs milliers d’années, ils ont appelé cette sensation qui circule dans le corps le « prana ». Prana exprime le fait de bouger et désigne ce qui initie le mouvement et par extension la vie même. Le prana est donc simplement un terme qui décrit cette énergie présente dans le corps, que l’on peut sentir dans de nombreuses circonstances.   L'expérience au quotidien Vous en faites quotidiennement l’expérience lorsque vous en colère, cette « énergie » ou « prana » monte dans la partie haute de votre corps, vous devenez rouge, vous sentez vos poings se fermer, vos muscles se contracter pour vous redresser et passer à l’action. D’ailleurs, ne dites-vous pas que vous sentez l’énergie « vous chauffer ou vous monter à la tête » ? Inversement, lorsque vous vous sentez triste, vous sentez un affaiblissement de votre énergie, vous sentez que vos épaules s’enroulent, votre thorax s’enfonce et que vos jambes ne vous portent plus, votre respiration est plus ténue. L’énergie vous quitte, les yogis diraient que votre prana est affaibli. Toutes les expressions comme la « peur au ventre », en avoir « plein le dos », « rougir d’émotion »et bien d’autres encore, montrent à quel point il existe une interaction entre les émotions et notre corps de chair et d’os.   Le mot « prana » vient du préfixe « pr » qui est la racine que l’on trouve dans « premier », c’est-à-dire ce qui est avant. Le suffixe « an » est la même racine que l’on retrouve dans les mots « animer », « animal » et qui signifie « mouvement ».     L’expression des émotions Les émotions sont des réactions automatiques qui ont pour fonction de nous permettre d’agir rapidement et du mieux possible. Elles sont à l’origine de réactions physiologiques spécifiques, que ce soit la variation de la fréquence cardiaque et de son intensité, la variation de la fréquence respiratoire, le niveau de transpiration, l’envie d’uriner ou l’accélération du transit pour ne citer que les principales. Elles déclenchent aussi des contractions musculaires nécessaires à l’action. Elles sont souvent directement perceptibles : on les ressent dans la nuque, le dos, les mâchoires. Parfois elles à peine perceptibles, bien qu’elles laissent une sensation générale désagréable. Parmi les contractions musculaires on peut citer également les mimiques faciales caractéristiques de l’émotion : colère, stupeur, dégoût, peur, joie, tristesse. Enfin des pensées sont directement en rapport avec l’objet de l’émotion. Les émotions et l’anxiété vont se traduire par des sensations localisées et stéréotypées.   Les réactions dans l’anxiété : Des réactions physiologiques Des réactions musculaires Des réactions corporelles et des mimiques faciales Des pensées spécifiques   Mal dans son corps, mal dans sa peau, mal dans sa tête Ces sensations corporelles ou « marqueurs corporels » comme les nommes Antonio Damasio, l’un des plus grands spécialistes des émotions, vont envoyer des messages au cerveau et vont vous faire entrer dans un cercle vicieux. Lorsqu’une angoisse vous oppresse et vous serre la poitrine, que vous ne pouvez plus respirer, vous vous sentez mal et vous renforcer votre inquiétude. Lorsque vous êtes pris dans votre sentiment anxieux, de ruminations, votre corps est crispé.  Ces manifestations du « prana bloqué » sont tout à fait à l’opposée de sensation de bien-être qui se caractérise par une sensation de légèreté, de fluidité et de dilatation, un corps perçu comme agréable. Les yogis disent alors que « prana circule ». C’est cette sensation-là que l’on ressent en pratiquant les exercices de yoga à la place des tensions désagréables. En plus de cette pratique, il existe des compléments alimentaires à base de plantes pour réduire l'anxiété.   Evaluer son mal-être corporel pour se libérer Savoir ce qui se passe précisément dans son corps est une étape essentielle en yoga-thérapie. C’est le premier exercice que vous allez faire, car vous en aurez besoin pour vous libérer de l’anxiété. Vous allez observer ce qui se passe, ce que vous ressentez dans votre corps. Vous localiserez la sensation ressentie et vous en évaluerez son intensité. Pour y parvenir il suffit de vous poser la question : « Qu’est-ce que je ressens dans mon corps ? », puis de balayer votre corps mentalement, région par région. Vous pouvez commencer par le front, puis les yeux, ensuite les mâchoires et descendre ainsi le long du corps. Une fois les tensions ou les douleurs identifiées, vous allez les évaluer sur une échelle que l’on appelle « échelle des sensations corporelles (ESC) » Comme son nom l’indique, c’est une échelle qui permet d’évaluer de manière subjective l’intensité des manifestations corporelles de votre anxiété.   L’échelle de 0 à 10 est un repère qui permet de savoir comment évolue la sensation dans votre corps, elle n’est en rien objective. Soyez très décontracté pour donner une valeur. Bien qu’elle soit subjective, elle est très pertinente et rarement mise en défaut. Elle est empruntée à la psychothérapie cognitivo-comportementale et aux échelles d’évaluation de la douleur. Attention, cet outil est fait pour évaluer la sensation que l’on a dans son corps au moment où l’évaluation se pratique. Il ne s’agit pas d’évaluer une sensation passée.

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La phytothérapie pour la santé des yeux

La phytothérapie pour la santé des yeux

 Nous sommes souvent plongés dans un monde d’écrans, que ce soit pour le travail, l'étude ou les loisirs, ce qui peut, à la longue, causer du stress et de la fatigue à nos précieux organes de la vision.    Les Plantes Benefiques Pour la Santé des Yeux De nombreuses plantes regorgent de bienfaits pour la santé de vos yeux. Elles contiennent des vitamines, des antioxydants et d’autres nutriments essentiels qui peuvent aider à prévenir ou à gérer divers problèmes de santé oculaire.  Gingko Biloba: Cette plante millénaire est bien connue pour son impact sur la santé cérébrale et la circulation sanguine. Grâce à sa capacité à augmenter le flux sanguin vers les yeux, le Gingko Biloba peut aider à prévenir les troubles de la vision liés à l'âge.  Baies de Goji: Ladenés de vitamine A, une vitamine essentielle pour la santé des yeux, les baies de Goji sont une bonne option pour soutenir votre vision. La vitamine A contribue à protéger la cornée et peut aider à prévenir la sécheresse oculaire et la cécité nocturne.  Pépins de raisin: Les pépins de raisin contiennent des antioxydants puissants qui peuvent protéger les cellules oculaires contre les dommages causés par les radicaux libres. Ils peuvent également aider à maintenir une pression oculaire saine.    Tableau récapitulatif des plantes bénéfiques pour la santé des yeux :  Plante Bienfaits pour les yeux Gingko Biloba Améliore la circulation sanguine vers les yeux Baies de Goji Riche en vitamine A, aide à protéger la cornée Pépins de raisin Contient des antioxydants, aide à maintenir une pression oculaire saine Comment la Phytothérapie Soutient-elle la Vision? C'est l'utilisation des plantes et de leurs extraits pour soigner et prévenir diverses maladies, y compris celles qui affectent nos yeux.  Les plantes contiennent divers composés chimiques tels que les vitamines, les minéraux et les antioxydants. Ces éléments sont essentiels à la santé oculaire.  Vitamine A : La vitamine A joue un rôle crucial dans le maintien d'une vision saine. Elle aide à protéger la cornée, la surface externe de l'œil. De plus, elle contribue à la fonction de vision nocturne. Vitamine C et E : Ces vitamines sont de puissants antioxydants qui aident à protéger nos yeux des radicaux libres dommageables. Ils soutiennent également la santé des tissus oculaires. Zinc et Sélénium : Ces minéraux travaillent en tandem pour protéger la rétine et la lentille de l'œil. Bioflavonoïdes : Ces composés polyphénoliques, souvent trouvés dans les baies, ont des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes importantes qui peuvent potentiellement protéger contre divers troubles de la vision.   En plus de ces nutriments, certaines plantes contiennent des composés spécifiques qui peuvent offrir un soutien supplémentaire à la santé des yeux. Par exemple, le ginkgo biloba est réputé pour améliorer la circulation sanguine, y compris dans les yeux. Cette bonne circulation du sang favorise la santé rétinienne et peut aider à prévenir ou à ralentir les maladies dégénératives des yeux, comme la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).    Remèdes Naturels pour les Yeux à Base de Plantes Les Myrtilles : Connues pour leur haute teneur en antioxydants, les myrtilles sont souvent considérées comme des super-aliments pour les yeux. Ces antioxydants peuvent aider à protéger les yeux contre les dommages causés par les radicaux libres, et il a été démontré qu'ils participent également à la prévention de certaines maladies oculaires comme la dégénérescence maculaire liée à l'âge.  La Camomille : Ce n'est pas un secret que la camomille est régulièrement utilisée pour ses propriétés apaisantes, mais saviez-vous qu'elle peut aussi bénéficier à votre vue? La camomille contient des antioxydants qui peuvent aider à protéger les yeux contre les dommages oxydatifs et la lumière bleue nocive. Vous pouvez même faire une décoction de camomille et l'utiliser comme compresse pour apaiser des yeux fatigués et irrités.    Recettes de remèdes naturels pour les yeux à base de plantes  Faire décoction de camomille : Faites bouillir une cuillère à café de fleurs de camomille dans une tasse d'eau pendant 10 minutes. Laissez refroidir, puis appliquez délicatement sur vos yeux à l'aide d'un chiffon propre. Veillez à toujours tester sur une petite surface de votre peau en premier pour éviter les allergies. Smoothie aux myrtilles pour la santé des yeux : Mélangez une poignée de myrtilles, une banane, une cuillère à café de miel et un verre de lait d'amande dans un mixeur. Ce smoothie délicieux et rafraîchissant peut être une bonne façon d'intégrer les myrtilles à votre alimentation quotidienne.   Conclusion Il est indéniable que la nature a inondé notre monde d'une multitude de plantes bénéfiques qui peuvent contribuer à la santé globale de nos yeux. Que vous vous attachiez à prévenir la dégénérescence maculaire liée à l'âge ou à améliorer votre acuité visuelle, il existe de nombreux moyens naturels d'y parvenir.

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Comprendre les bienfaits de l'Aloe Vera pour la santé

Comprendre les bienfaits de l'Aloe Vera pour la santé

L 'Aloe Vera est une plante étonnante dotée de propriétés inestimables.    L'Aloe Vera, un allié pour une digestion saine Cette plante  est riche en enzymes qui aident à décomposer les graisses et les sucres, facilitant ainsi une digestion adéquate. Cela est particulièrement utile si vous souffrez de troubles digestifs tels que le syndrome de l'intestin irritable ou la constipation.  Non seulement cela, mais la consommation régulière de Aloe Vera augmente également la teneur en eau dans vos intestins.   Effet détoxifiant de l'Aloe Vera :  Grâce à sa teneur élevée en vitamines, minéraux et autres nutriments essentiels, l'Aloe Vera a des propriétés détoxifiantes puissantes qui peuvent aider à nettoyer votre système digestif. Fonctionnant comme un nettoyant naturel, il traverse le système digestif absorbant les toxines en chemin et détoxifiant le corps. Ceci est particulièrement bénéfique après des occasions où vous vous êtes peut-être laissé aller à des repas riches ou des boissons alcoolisées. Comment l'Aloe Vera contribue à la santé de vos intestins ?  L'Aloe Vera est également une source naturelle de prébiotiques, des fibres alimentaires qui servent de nourriture à vos bonnes bactéries intestinales. En nourrissant ces bactéries, vous assurez l'équilibre de votre microbiote intestinal, ce qui peut grandement contribuer à votre bien-être général.   Intégrez l'Aloe Vera dans votre régime alimentaire et ressentez les bienfaits d'une digestion saine et harmonieuse. C'est un véritable cadeau de la nature pour votre santé.    La magie de l'Aloe Vera : Ses propriétés cicatrisantes  Qu'il s'agisse de brûlures, de coupures ou de piqûres d'insectes, le gel contenu dans les feuilles de l'Aloe Vera peut apporter un soulagement immédiat. Avec ses antioxydants, ses enzymes, ses vitamines et ses acides aminés essentiels, il a tout ce qu'il faut pour aider votre peau à se réparer.  Mais comment cela fonctionne-t-il exactement ?  Les polysaccharides : Ces composants facilitent la croissance des cellules de la peau et stimulent sa réparation. Les glycoprotéines : Elles aident à réduire l'inflammation et à accélérer la guérison. Les vitamines et les minéraux : Ils nourrissent la peau et favorisent sa régénération. L'Aloe Vera possède également d'excellentes propriétés antibactériennes qui peuvent empêcher la prolifération des bactéries susceptibles de causer une infection. C'est pourquoi il est souvent utilisé pour le traitement des plaies.  Pour ceux d'entre vous qui souffrent de problèmes de peau plus sérieux, comme le psoriasis ou l'eczéma, l'Aloe Vera peut également être d'une grande aide grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et ses capacités à réguler le système immunitaire.    L'Aloe Vera : Un bouclier pour votre système immunitaire L'Aloe Vera regorge d'antioxydants - des molécules qui combattent les radicaux libres, ces éléments nocifs au sein de notre organisme. Les radicaux libres contribuent à l'inflammation et pourraient être à l'origine de divers maladies, dont les maladies cardiaques et le cancer. Grâce à ses antioxydants, l'Aloe Vera aide à neutraliser les effets des radicaux libres.  Mais ce n'est pas tout! Saviez-vous que l'Aloe Vera contient également des polysaccharides ? Les polysaccharides sont des glucides que l'organisme utilise pour produire de l'énergie. Mais ils servent également à améliorer la fonction du système immunitaire. En effet, ils stimulent l'activité des globules blancs, qui sont essentiels pour combattre les infections et autres maladies.  Antioxydants: Pour neutraliser les radicaux libres dans l'organisme. Polysaccharides: Pour renforcer la fonction du système immunitaire. L'utilisation régulière d'Aloe Vera peut donc aider à renforcer votre système immunitaire, lui permettant de mieux faire face aux diverses agressions auxquelles il est confronté.    Conclusion L'Aloe Vera est une plante infiniment bénéfique. Elle n'est pas simplement une belle addition à votre jardin, c'est une véritable mine de bienfaits pour votre santé à de nombreux égards. 

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10 meilleures résolutions pour améliorer votre bien-être mental en 2024

10 meilleures résolutions pour améliorer votre bien-être mental en 2024

Pris dans les contraintes quotidiennes et les habitudes, il est facile de négliger son bien-être mental, pourtant indispensable à l’équilibre global. À l’occasion de la nouvelle année, pourquoi ne pas prendre des résolutions pour se sentir mieux mentalement ?   Pourquoi se fixer des résolutions chaque année ? Fixer des objectifs pour améliorer son bien-être mental offre tout d’abord une source de motivation constante. Ces résolutions peuvent servir de guide tout au long de l'année, aidant à maintenir une persévérance dans la démarche du prendre soin de soi. L'année qui débute peut par ailleurs être anxiogène en raison de l'incertitude qui l'accompagne. Établir des résolutions peut ainsi permettre de canaliser cette angoisse en se concentrant sur des objectifs concrets, offrant ainsi un sentiment de contrôle sur l'avenir. Définir des résolutions est par ailleurs une manière d’anticiper les changements à venir. Cette anticipation permet de planifier et de mettre en place des actions concrètes pour progresser dans sa quête de bien-être mental. Établir des priorités et fixer des résolutions permet également d'être acteur de son année, renforçant le sentiment de maîtriser sa vie et ses décisions, crucial pour maintenir une santé mentale positive. Chaque étape accomplie vers la réalisation d'une résolution est gratifiante, générant une sensation de réussite personnelle et contribuant à un bien-être mental accru.   La technique pour se fixer des résolutions de manière efficace Une approche stratégique pour atteindre ses résolutions consiste à adopter la méthode SMART. Cette méthodologie s'avère être un outil essentiel pour formuler des objectifs de manière précise et réalisable. Son acronyme signifie : Spécifique : plus l'objectif est spécifique, mieux il peut être compris et poursuivi. Par exemple, plutôt que de viser une amélioration générale du bien-être mental, il est préférable de spécifier des aspects concrets tels que la pratique régulière de la méditation ou l'établissement d'un équilibre travail-vie personnelle. Mesurable : un objectif mesurable est crucial pour évaluer les progrès et célébrer les réussites. Définir des critères tangibles permet de quantifier les avancées, offrant ainsi une vision claire du chemin parcouru. Atteignable : il est essentiel que les résolutions soient réalistes et atteignables. Fixer des objectifs irréalisables peut mener à la frustration, au sentiment d’échec et à l'abandon précoce. Les objectifs doivent donc être choisis en fonction de ses capacités et ressources. Réaliste : les résolutions doivent également être en phase avec la réalité de sa vie quotidienne. Cela nécessite de considérer les contraintes de temps, les engagements professionnels et personnels, et d’ajuster ses objectifs en conséquence. Temporellement défini : la dimension temporelle donne une structure à ses résolutions. Fixer des délais limite permet de maintenir un engagement constant. Par exemple, au lieu de simplement viser à lire davantage, déterminer un objectif spécifique comme "lire un livre chaque mois" pour ancrer son engagement dans le temps. Les 10 résolutions pour une année équilibrée   1. Faire le tri dans ses relations sociales Cultiver des relations saines est une priorité pour une santé mentale optimale. Éviter les relations stressantes qui génèrent un sentiment de malaise ou de dévalorisation de soi est essentiel. En revanche, investir dans des relations positives, que ce soit en famille, à l’école ou au travail, peut considérablement améliorer son bien-être mental. Les interactions sociales positives constituent un facteur de protection efficace diminuant les risques de développer des problèmes de santé mentale.   2. Ne pas négliger son hygiène de vie L’alimentation, l’exercice physique ou encore le sommeil ont un impact considérable sur le bien-être mental.  Par exemple, le sport offre à son esprit une pause relaxante et libère des endorphines, souvent qualifiées d'hormones du bonheur. Pourquoi ne pas choisir une activité physique et l’intégrer dans son quotidien ? Attention aux consommations de drogues, d'alcool ou de médicaments, susceptibles d’altérer la santé mentale.     3.Trouver l'équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle Établir des limites claires entre le travail et le temps personnel est important. Pour ce faire, il est nécessaire de se déconnecter du travail à certains moments, de dédier des plages horaires spécifiques à ses activités personnelles et de cultiver des loisirs en dehors du cadre professionnel. Des conditions de travail satisfaisantes sont également cruciales pour une santé mentale durable, en prévenant notamment le burnout.   4. Optimiser son temps La gestion du temps demeure aussi une compétence clé pour préserver son équilibre mental. Cela consiste principalement à établir des priorités claires, apprendre à refuser lorsque nécessaire et éviter toute surcharge de travail. En planifiant son temps de manière efficiente, il est possible d’atténuer le stress lié aux échéances serrées et de se libérer des instants pour des activités de détente.   5. Faire respecter ses limites L'estime de soi est intrinsèquement liée à la capacité de se faire respecter et de définir ses propres limites. Il faut donc parfois apprendre à dire non lorsque cela est nécessaire, à établir des limites claires dans ses relations personnelles et professionnelles et à maintenir un environnement qui valorise son bien-être.   6. Écouter son corps et ses signaux L'étroite connexion entre le corps et l'esprit souligne l'importance de répondre attentivement aux besoins physiques. Une écoute attentive de ces besoins peut parfois même permettre de prendre des mesures préventives pour maintenir son bien-être mental.   7. Gérer son stress Le stress est inévitable, alors autant apprendre à le gérer ! Reconnaître la présence de stress et mettre en place des stratégies pour l'appréhender sont des étapes cruciales pour maintenir un équilibre mental. Des pratiques telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga peuvent être des outils efficaces pour gérer le stress au quotidien. Des produits naturels peuvent également contribuer à apaiser le stress et l’anxiété.   8. Être optimiste Bien que tout ne soit pas sous notre contrôle, nous conservons la capacité d'influencer notre état d'esprit. Cultiver un optimisme et adopter une attitude bienveillante envers soi-même demeurent des éléments essentiels pour maintenir une perspective positive, même lors de périodes difficiles.   9. Apprendre à faire preuve de résilience La résilience est l’habileté à surmonter les défis avec facilité. Elle englobe la possibilité d'apprendre de nouvelles compétences, de s'adapter au changement, de maintenir une bonne estime de soi et de gérer les conflits avec confiance. Accepter le changement et s'adapter aux nouvelles situations peut considérablement contribuer à l’amélioration du bien-être mental.   10. Solliciter un professionnel dès que nécessaire Parfois, la souffrance émotionnelle est trop importante : charge émotionnelle excessive, anxiété persistante, difficultés à affronter le quotidien… Dans ces situations, il peut être bénéfique de se faire accompagner par un professionnel tel qu’un psychologue ou son médecin traitant. La santé mentale connaît des variations naturelles sous l'influence de facteurs externes et personnels. Dès lors, il devient essentiel de préserver cette ressource précieuse. En adoptant ces résolutions simples, chaque individu peut non seulement anticiper l'apparition de problèmes de santé mentale, mais aussi instaurer une année équilibrée et épanouissante.     Références : Organisation mondiale de la Santé. Planification des actions à mener selon la méthode SMART. Gouvernement du Canada. (Mis à jour le 12 août 2022). Promotion de la santé mentale positive.  Gouvernement du Québec. (Mis à jour le 13 décembre 2021). Maintenir une bonne santé mentale.  

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Se soigner grâce à la réalité virtuelle

Se soigner grâce à la réalité virtuelle

L'avènement de la réalité virtuelle marque une ère novatrice dans le domaine des traitements thérapeutiques. Au croisement entre la technologie de pointe et la psychologie clinique, la réalité virtuelle émerge comme un outil puissant permettant aux professionnels de la santé d'explorer de nouvelles frontières dans le traitement de certaines pathologies. En quoi consiste une thérapie par exposition à la réalité virtuelle ? Fonctionne-t-elle réellement ?   Mieux comprendre le traitement par exposition à la réalité virtuelle La Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV) est une méthode issue des thérapies comportementales et cognitives (TCC). Elle représente une approche novatrice, tirant parti des capacités immersives de la technologie virtuelle pour traiter divers troubles. Cette méthode repose sur le principe d'une exposition progressive à des stimuli anxiogènes au sein d'un environnement contrôlé, où l'utilisateur interagit physiquement avec un monde artificiellement généré par des logiciels. La réalité virtuelle offre une reproduction sensorielle artificielle, permettant à l'utilisateur de vivre une expérience immersive à travers un visiocasque et des manettes, naviguant et interagissant en temps réel dans un environnement en trois dimensions généré par ordinateur. Le mécanisme d'action des thérapies par réalité virtuelle vise à immerger progressivement le patient dans des environnements virtuels, facilitant sa réadaptation face aux phobies et favorisant la reconquête de son autonomie. La simulation mentale durant ces séances peut ainsi influencer la perception de l'utilisateur dans le monde réel, renforçant sa confiance avant d'affronter directement ses peurs. En devenant un acteur actif au sein de ces environnements synthétiques en 3D, l'utilisateur est exposé à des stimuli sensoriels induisant des émotions, comportements et pensées dysfonctionnelles. Cette confrontation graduelle aux stimulus redoutés permet au patient d’atteindre une désensibilisation progressive, permettant ainsi d'opérer une désensibilisation thérapeutique.   Avantages de la thérapie Cette approche novatrice offre incontestablement de multiples avantages aux utilisateurs. Tout d'abord, la création d'environnements virtuels tridimensionnels et interactifs permet aux individus de confronter leurs peurs ou traumatismes de manière sécurisée et graduelle. Ce traitement progressif offre une alternative sécurisante, où le danger est virtuel, permettant ainsi une immersion contrôlée. Par ailleurs, cette thérapie se distingue par la possibilité d'interrompre l'exposition à tout moment de manière immédiate, conférant aux patients un niveau de contrôle impossible à atteindre dans une exposition réelle. La dimension ludique de la réalité virtuelle peut également favoriser l'engagement thérapeutique. La qualité de l'exposition est quant à elle optimisée grâce à la technologie de réalité virtuelle. En outre, la thérapie par exposition à la réalité virtuelle présente des avantages économiques en réduisant les coûts, notamment dans des scénarios tels que la thérapie pour la peur de l'avion, où la réalisation d'une séance en réalité virtuelle est plus abordable. Cette réduction des coûts contribue à une meilleure accessibilité à l'exposition thérapeutique, élargissant ainsi la portée de cette approche pour un plus grand nombre de personnes.   Dans quels cas cette thérapie est-elle utile ? Les domaines d'application de cette approche thérapeutique sont variés et englobent, entre autres : La gestion des phobies telles que la phobie sociale, l'arachnophobie, la claustrophobie, l'amaxophobie (peur irrationnelle de prendre la voiture), la peur du vide et la phobie scolaire. Les addictions à des substances telles que l'alcool ou le tabac, aux jeux... Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Les manifestations de l'anxiété, y compris les troubles anxieux généralisés. Les troubles du comportement alimentaire. Le stress post-traumatique. Les troubles du spectre autistique. La prise en charge est adaptée de manière individuelle pour chaque personne.     La thérapie en pratique Initialement, les séances préliminaires de la TERV se concentrent sur la compréhension du trouble par le patient, l'évaluation de son niveau d'anxiété, la hiérarchisation des situations stressantes et la restructuration cognitive de ses pensées. Les premières séances servent également à analyser les difficultés actuelles, à réaliser une évaluation fonctionnelle du trouble et à déterminer la pertinence de l'utilisation de la réalité virtuelle. Les séances en réalité virtuelle sont ainsi minutieusement préparées en amont et supervisées à chaque étape par le psychologue. La mise en pratique de la thérapie repose sur le concept d’exposition progressive. En effet, au cours des séances (dont le nombre n'est pas préalablement défini) le logiciel utilisé facilite une exposition graduelle aux situations redoutées, suivant une hiérarchie établie en collaboration avec le thérapeute. Lors d’une séance de TERV, le patient est équipé d'un casque (visiocasque) offrant une vision en 3D, plongeant ainsi son champ de vision dans un univers virtuel déconnecté de la réalité. Dans cet espace, le patient interagit avec des scènes susceptibles de déclencher des troubles, tels que le regard dans le vide, la conduite en voiture, la prise d'un ascenseur, la prise de parole en public ou le déplacement en métro.   Son efficacité a-t-elle été prouvée ? Les techniques d'imagerie cérébrale ont permis de révéler que l'activité cérébrale humaine mobilise les mêmes aires cérébrales lors de l'exécution réelle d'une action que lors de sa simulation mentale. Diverses études ont également démontré les bienfaits de cette intervention, même lorsqu'elle est réalisée de manière isolée. Des résultats mettent notamment en évidence une efficacité supérieure de la TERV par rapport à certains actes tels que le placebo ou la relaxation. Parallèlement, il existe une efficacité comparable entre les approches traditionnelles (exposition in vivo ou par imagination) et l'exposition en réalité virtuelle.   Limites et effets secondaires L'utilisation de la réalité virtuelle comporte des limites et des effets secondaires qu'il est essentiel de prendre en considération. Tout d’abord, il convient d'adopter une utilisation modérée, en particulier pour les individus ayant déjà des difficultés à établir un lien avec la réalité. Certaines conditions médicales, telles que l'épilepsie, les troubles vestibulaires ou les migraines ophtalmiques, sont par ailleurs des contre-indications à l'utilisation de la réalité virtuelle. Certains effets secondaires peuvent également survenir. Le cerveau s'appuie sur trois sources de données : l'oreille interne, les muscles et les yeux pour informer l'organisme de sa position et de ses mouvements. Lorsque le casque est porté, une discordance entre les informations visuelles et sensorielles peut entraîner un "cyber malaise", se manifestant par des maux de tête et des nausées après une exposition prolongée. Il est aussi crucial de souligner que la réalité virtuelle n'est pas une solution miracle offrant une guérison instantanée. Son efficacité dépend d'un processus nécessitant un accompagnement professionnel et une implication personnelle de l'utilisateur. Bien que cette thérapie puisse être bénéfique à long terme, il est important de reconnaître que l'expérience peut être initialement difficile à vivre. Elle demande un engagement émotionnel significatif, soulignant ainsi la nécessité d'une approche réfléchie et encadrée pour maximiser ses avantages thérapeutiques.   En somme, la thérapie par exposition à la réalité virtuelle représente une approche prometteuse dans la prise en charge de nombreux troubles. Cette méthode offre en effet des perspectives favorables en permettant une exposition progressive à des stimuli anxiogènes dans un environnement contrôlé. Les avantages de cette approche, tels que la sécurité, le contrôle accru et la réduction des coûts, offrent un potentiel thérapeutique notable. Il est toutefois crucial de reconnaître les limites et les effets secondaires, soulignant ainsi la nécessité d'une utilisation modérée et encadrée. La réalité virtuelle offre ainsi une complémentarité prometteuse aux modalités d'exposition classique.   Références : Centre des thérapies intégratives et nouvelles technologies. Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV). Lognoul, J.Nasello, J.-M. Triffaux. (Août 2020). La thérapie par exposition en réalité virtuelle pour les états de stress post-traumatiques, les troubles obsessionnels compulsifs et les troubles anxieux : indications, plus-value et limites.  CHU CL Namur, service de psychologie. La thérapie par exposition à la réalité virtuelle (TERV) pour traiter les phobies et les troubles anxieux. 

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Chute de cheveux : que faire ?

Chute de cheveux : que faire ?

La chevelure occupe une position significative dans la vie d'une femme, symbolisant généralement la féminité et le glamour. Cependant, il peut arriver que cette abondance capillaire tant désirée ne soit pas toujours à la hauteur des attentes en termes de volume et de densité. Pourquoi a-t-on parfois tendance à perdre ses cheveux ? Et surtout, quelles solutions existent pour remédier à ce phénomène ?   Par quoi est causée la chute des cheveux ? En temps normal, il est courant de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Ainsi, la perte de cheveux est souvent considérée comme anormale lorsque le nombre quotidien excède les 100 cheveux, ou lorsque certaines zones du cuir chevelu perdent davantage de cheveux que le reste du crâne. Il est possible de catégoriser les pertes de cheveux en deux grandes catégories distinctes : les chutes de cheveux diffuses (c’est-à-dire sur l'ensemble du cuir chevelu) passagères et durables.   La chute de cheveux passagère La perte de cheveux diffuse passagère, également connue sous l’appellation médicale d' « effluvium télogène », est fréquemment constatée chez les femmes. Ce phénomène s'étend généralement sur une période de trois à quatre mois. Les facteurs déclencheurs sont variés et comprennent notamment : Des déséquilibres hormonaux tels que l'arrêt de la pilule et le syndrome des ovaires polykystiques. Des chocs psychologiques majeurs. L'accouchement. La perte de cheveux survient alors environ un mois après la naissance (voire plus chez les femmes allaitantes). Elle est généralement causée par une carence en fer pendant la grossesse. La fausse couche, l'IVG. Un stress physique comme une anesthésie prolongée, une perte de poids rapide ou une fièvre élevée. Certaines pratiques capillaires comme les colorations, les défrisages ou les coiffures serrées (queue de cheval, bigoudis…). La trichotillomanie, un comportement consistant à s'arracher régulièrement quelques cheveux. Des causes infectieuses telles que la teigne ou des maladies auto-immunes comme la pelade, entraînant une perte de cheveux localisée.   Bien que fréquemment anxiogène, ce phénomène de chute de cheveux diffus est transitoire, suivi d'une repousse complète, n'impactant pas de manière permanente la santé capillaire. Une fois la cause sous-jacente traitée, les follicules pileux retrouvent leur cycle de croissance normal.   La chute de cheveux durable La perte de cheveux diffuse durable ne garantit malheureusement pas une repousse complète. Voici les causes principales : - Des effets secondaires de certains médicaments, la chimiothérapie étant probablement la plus connue. - Des causes psychologiques telles qu’un stress excessif ou un état dépressif sévère. - Des troubles alimentaires comme des carences en zinc, magnésium ou calcium, ou à l’inverse un excès en vitamine A. - Des problèmes de thyroïde. - Du diabète. - Des brûlures ou radiations, notamment consécutives à une radiothérapie.     La calvitie Aussi dénommée "alopécie androgénétique", cette condition se manifeste chez les hommes par un affinement et une dépigmentation des cheveux, pouvant progresser uniformément vers une éclaircie générale ou affecter plus spécifiquement une zone. Chez les femmes, la calvitie est également possible. Elle se présente de manière plus diffuse, touchant l'ensemble du dessus du crâne tout en préservant parfois la lisière frontale. Elle peut survenir à tout âge, avec une fréquence accrue après la ménopause. Prévalente parmi les hommes d'origine européenne, elle affecte entre 20 % et 40 % d'entre eux à différentes étapes de leur vie. Bien que moins fréquente chez les femmes, elle représente 80 % des cas de perte de cheveux durable dans cette population. Les causes de cette condition englobent une prédisposition génétique, l'influence des androgènes, en particulier la DHT dérivée de la testostérone, ainsi que des facteurs hormonaux tels que l'utilisation de contraceptifs oraux et de traitements de la ménopause. Le stress et l'excès de cholestérol sont également des facteurs de risque chez les femmes.   Comment prévenir ou limiter la chute de cheveux ? Les approches thérapeutiques contre la perte de cheveux sont déterminées en fonction de l'identification de sa cause, nécessitant une analyse approfondie pour mettre en œuvre des mesures adaptées à chaque situation. Il est souvent recommandé de consulter un dermatologue pour obtenir un diagnostic précis et amorcer un traitement. Par exemple, dans le cas de la pelade, une corticothérapie pourra être mise en place. Parallèlement, des mesures préventives ou atténuantes peuvent être envisagées.   Le rôle de l’alimentation L’alimentation est le premier axe sur lequel il est possible d’avoir un impact. Il est préconisé d'adopter une alimentation équilibrée, riche en poissons, légumes verts et fruits. Ce type d’alimentation apporte des nutriments essentiels tels que les vitamines, les minéraux et les protéines, ce qui favorise la croissance des cheveux et prévient leur chute. Il est crucial d'assurer un apport adéquat en protéines et en fer, essentiels à la formation de la kératine, la protéine constitutive des cheveux et des ongles. Pour la pousse capillaire et l'oxygénation des racines, des aliments tels que la viande rouge, la volaille, le poisson et les fruits de mer sont donc recommandés. Parfois, des suppléments en fer peuvent être prescrits, notamment en cas d'effluvium télogène. Surveiller l'apport en zinc est également important. Le zinc est principalement contenu dans les aliments tels que les huîtres, les fruits de mer, la viande rouge, les graines et le poisson. Le jaune d’œuf et les lentilles, riches en acides aminés soufrés, fer, zinc et vitamines du groupe B, sont bénéfiques pour la santé capillaire. Miser sur les acides gras essentiels, comme les oméga-3 et oméga-6 contenus dans les huiles de colza, de noix ou de soja, est aussi recommandé pour maintenir la bonne santé du cuir chevelu. Enfin, en cas d'excès de vitamine A, réduire sa consommation peut contribuer à atténuer la perte de cheveux.   L’importance d’une bonne routine capillaire Prendre soin de ses cheveux au quotidien peut aussi contribuer à réduire la chute des cheveux. En premier lieu, il est préférable de laver ses cheveux avec des shampooings doux, à une fréquence n'excédant pas deux fois par semaine (les lavages fréquents ayant tendance à entraîner une chute de cheveux), en utilisant une quantité minimale de produit. Il convient également d'éviter les shampooings pour bébés, qui peuvent laisser les cheveux gras. Les permanentes, les colorations agressives et les défrisages sont également à éviter. Le brossage doit quant à lui se faire avec une brosse souple, en évitant de tirer sur les racines (il est recommandé de les serrer dans la main pour prévenir toute traction excessive sur la base capillaire). Il est essentiel que le brossage ne soit pas agressif. Les coiffures exerçant une pression sur le follicule pileux, telles que les chignons ou les nattes, doivent aussi être évitées. Il peut par ailleurs être bénéfique d’intégrer à sa routine une prise de compléments alimentaires à base de plantes. Certains sont en effet spécialement conçues pour renforcer la santé des cheveux en réduisant les fragilités capillaires tout en stimulant la pousse des cheveux.   La gestion du stress Étant donné que le stress excessif peut contribuer à la chute des cheveux, adopter des techniques de gestion du stress peut être bénéfique. Des méthodes telles que la méditation, le yoga, la pratique régulière d'une activité physique, ou encore la relaxation peuvent aider à réduire le niveau de stress et, par conséquent, atténuer la perte de cheveux. Des traitements naturels à base de plantes permettent également de réduire de manière significative l’anxiété et le stress. En somme, la chute de cheveux, qu'elle soit passagère ou durable, nécessite une approche complète. De la consultation dermatologique à la gestion du stress, en passant par une alimentation équilibrée et une routine capillaire adaptée, chaque aspect doit être considéré. Pour renforcer ces mesures, l'intégration de compléments alimentaires peut aussi être envisagée. En comprenant les causes et en adoptant des habitudes de vie appropriées, il est généralement possible d'atténuer la perte de cheveux et de favoriser la croissance capillaire, préservant ainsi la beauté et la vitalité des cheveux.   Références :  Vidal. (Mis à jour le 13 décembre 2019). Chute de cheveux.  Wendy S. Levinbook. (Mis à jour en octobre 2022). Alopécie (chute de cheveux ou de poils). Dr J. Burgos, votre santé au naturel. (Mis à jour le 24 octobre 2022). Traitement naturel pour chute de cheveux. 

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Comment gérer son diabète pendant les fêtes ?

Comment gérer son diabète pendant les fêtes ?

Bien que les occasions festives soient nombreuses tout au long de l'année, créant des moments chaleureux et conviviaux, elles représentent toutefois un défi de taille pour de nombreuses personnes atteintes de diabète. En effet, les célébrations se caractérisent souvent par des tables abondantes en mets délicieux. La tentation des plats riches en sucres et en glucides demeure omniprésente, imposant aux personnes diabétiques le défi délicat d'allier la célébration à la nécessité impérative d'une gestion rigoureuse de leur maladie. Trouver des moyens de savourer ces périodes de joie sans compromettre la santé devient ainsi essentiel, bien que cela puisse s'avérer complexe.   La gestion du repas S’impliquer dans la planification des repas S'investir dans la planification des repas de fêtes constitue une première stratégie intéressante pour réussir à gérer les besoins nutritionnels liés au diabète. En portant une attention particulière à la composition des repas festifs, il devient possible de concevoir des menus équilibrés et adaptés aux contraintes spécifiques de la maladie. Le choix de favoriser des aliments riches en fibres, tels que des légumes verts feuillus et des grains entiers, joue un rôle crucial en ralentissant l'absorption des glucides, contribuant ainsi au maintien d'une glycémie stable. La variété des plats proposés pendant les festivités offre également une opportunité d'intégrer diverses sources de protéines maigres, facilitant ainsi un apport nutritionnel équilibré. Il est important de souligner que sauter des repas avant les festivités n'est pas une approche recommandée, car cela pourrait déséquilibrer davantage la glycémie.   Gestion des glucides et des sucres La gestion du diabète pendant les festivités exige par ailleurs une certaine maîtrise des glucides et des sucres, des composants fréquemment présents dans de nombreux plats festifs. En effet, il est important d’évaluer systématiquement la composition du repas, en particulier en ce qui concerne les aliments contenant des glucides et des graisses. Dans ces circonstances, l’idéal est de privilégier les glucides complexes, que l'on retrouve dans les grains entiers, les légumes et les fruits. Cela offre des avantages nutritionnels tout en évitant les pics glycémiques soudains. De plus, l'exploration d'alternatives sucrées, comme les édulcorants naturels, peut se révéler utile pour satisfaire les envies sucrées sans compromettre l'équilibre glycémique. Ainsi, il devient souvent possible de concilier plaisir gustatif et santé métabolique. En fonction des recommandations médicales et du protocole d’insuline, il est parfois conseillé d'ajuster les injections d’insuline en fonction de la quantité de glucides.   Le cas de l’alcool Les boissons alcoolisées sont généralement une composante incontournable des célébrations. Pour les personnes atteintes de diabète, la consommation d'alcool nécessite une approche réfléchie en raison de son impact significatif sur la glycémie. En effet, la consommation d'alcool en dehors des repas accroît le risque d'hypoglycémie. C’est pourquoi il est recommandé d'éviter la consommation de certains alcools comme le whisky ou la vodka en dehors des repas. Il convient également d'être vigilant vis-à-vis des boissons alcoolisées sucrées, comme le vin doux et les liqueurs, étant donné qu’elles peuvent augmenter la glycémie. Il est préférable de privilégier les alcools traditionnels secs.  Les effets de l'alcool risquent quant à eux de masquer ceux de l'hypo ou de l'hyperglycémie. Face à l’alcool, la modération demeure la clé : une recommandation valable aussi bien pour les personnes atteintes de diabète que pour celles qui ne le sont pas !   Rester actif pendant les fêtes Au-delà de la gestion alimentaire, l'activité physique reste un pilier essentiel pour maintenir un équilibre glycémique stable, même pendant les périodes festives. Trouver des moyens créatifs et adaptés à la saison pour rester actif peut faire une grande différence. Les activités familiales telles que des promenades après le repas ou des jeux en plein air peuvent être d'excellentes opportunités pour réguler la glycémie. Bien gérer son stress Les évènements festifs peuvent s'accompagner d'une dose de stress liée aux préparatifs, aux rencontres sociales et aux exigences personnelles, particulièrement en tant qu’organisateur. Malheureusement, pour les personnes vivant avec le diabète, le stress peut impacter significativement la glycémie. En effet, les hormones sécrétées en cas de stress favorisent l’élévation de la glycémie. À long terme, un stress chronique peut porter atteinte à l’équilibre glycémique. Apprendre à gérer son stress est donc particulièrement important.   Des techniques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde ou le yoga peuvent aider à atténuer le stress. De plus, anticiper les préparatifs et se faire aider peut contribuer à maintenir une stabilité émotionnelle et, par extension, à favoriser un meilleur contrôle de la glycémie. En complément, il est possible d’avoir recours à des compléments alimentaires à base de plante pour soulager l’anxiété et le stress.    Le rôle du soutien social Disposer d’un réseau de soutien solide constitue une ressource fondamentale. Le rôle du soutien social dans la gestion du diabète ne doit pas être sous-estimé, surtout pendant les périodes festives. Dialoguer ouvertement avec la famille, les amis et les proches permet de partager les défis spécifiques liés au diabète et d'obtenir le soutien nécessaire. Créer un environnement compréhensif où les choix alimentaires et les besoins particuliers sont respectés contribue considérablement à faciliter la gestion du diabète pendant les fêtes. En partageant les responsabilités liées à la planification des repas ou aux activités physiques, le poids des contraintes quotidiennes peut être allégé. En cas d’excès Malgré les efforts pour maintenir un mode de vie sain, il peut arriver que la gestion du diabète ne se déroule pas toujours comme prévu pendant les fêtes. Reconnaître les signes de fluctuations de la glycémie et être prêt à réagir reste alors une compétence essentielle. Pour cela, et indépendamment du lieu ou du déroulé des festivités, il est impératif de toujours avoir sur soi le matériel complet pour effectuer des contrôles de sa glycémie.   En cas d’hypoglycémie Même pendant les festivités, une hypoglycémie demeure toujours possible. Un repas riche en glucides et en sucre peut entraîner une élévation rapide de la glycémie suivie d'une libération accrue d'insuline, conduisant à une hypoglycémie. Les signes d'une hypoglycémie comprennent des maux de tête, une sensation de fatigue et de faim, des sautes d'humeur, une pâleur, des vertiges, une vision trouble, des troubles de la concentration, ou encore une transpiration importante. Loin d’être anodine, l’hypoglycémie peut conduire à une perte de connaissance, voire à des conséquences plus importantes. Il est donc primordial d’agir immédiatement en ingérant un produit sucré équivalent à 15g de sucre (comme un verre de jus de fruit ou quatre morceaux de sucre). Ensuite, il est nécessaire de recontrôler la glycémie environ 30 minutes après la prise de glucide. Si l'hyperglycémie persiste, il faut alors répéter la prise de 15g de glucide et recontrôler jusqu'à obtenir une glycémie adéquate. En cas de sortie, il est primordial de toujours avoir sur soi un produit sucré.   En cas d’hyperglycémie L’hyperglycémie se manifeste généralement par une sensation de soif associée à une sécheresse buccale, un besoin fréquent d’uriner, des démangeaisons ou encore une sensation de sable dans les yeux. Contrairement à l’hypoglycémie, l’hyperglycémie ne présente pas de risques immédiats. Dans cette situation, il est recommandé de consommer une boisson non sucrée, de limiter les aliments sucrés et de recontrôler la glycémie dans les deux heures qui suivent pour surveiller son évolution. Une consultation médicale peut être nécessaire dans certains cas, notamment si l'hyperglycémie induit une déshydratation significative altérant l'état général.   Adapter son traitement Adapter son traitement en fonction des repas et ses propres spécificités est essentiel pour maintenir une glycémie équilibrée. Pour l'insuline, il est recommandé d'effectuer l'injection d’insuline rapide au moment de l'arrivée du plat, tout en prenant en compte la quantité de glucides consommés à l'apéritif. En cas d'attente prolongée entre les plats, il est préférable d'éviter le grignotage. Si la glycémie se situe entre 0,90 et 1,20 g/l avant le repas, il est généralement possible de décaler l'injection d'insuline, idéalement au milieu ou à la fin du repas, en prévision de la consommation ultérieure de féculents et du dessert qui apporte également des glucides. Pour les utilisateurs de pompe à insuline, la programmation de la durée d'injection des bolus peut être envisagée si la fonction est disponible sur la pompe. Il est important de noter que décaler ou ajuster la prise d'un traitement dépend de plusieurs facteurs, notamment le schéma d'insulinothérapie, les types d'insulines utilisées (chacune ayant une durée d'action spécifique), et les horaires habituels d'injection. Concernant les traitements oraux, il est recommandé de les prendre au moment du repas. Cependant, il faut être attentif, car certains médicaments tels que les glinides ou les sulfamides peuvent provoquer des hypoglycémies. En cas de doute ou de besoin d'ajustement, demander conseil à son médecin traitant ou son endocrinologue demeure la meilleure solution pour une adaptation optimale du traitement.   Après les fêtes  Après les périodes festives, opter pour un retour à une alimentation diversifiée et équilibrée demeure le meilleur conseil pour maintenir un contrôle optimal de son diabète et clôturer ces festivités en toute sérénité. Il est crucial de rester attentif à ses sensations de faim et de rassasiement, surtout après une série d'excès qui pourrait influencer l'appétit. Revenir à son rythme alimentaire habituel est recommandé. Il est important de reprendre ses habitudes de traitement et de surveiller régulièrement sa glycémie. Inutile d'opter pour un régime drastique, car l'équilibre alimentaire se construit sur plusieurs jours. Il suffit de rétablir rapidement ses pratiques alimentaires habituelles, en privilégiant une alimentation variée, équilibrée et modérée en glucides. Pour limiter les conséquences des excès alimentaires fréquents pendant les fêtes, il est conseillé de réduire la consommation d'aliments riches en graisses. Favoriser les aliments riches en fibres tels que les fruits et les légumes sous différentes formes (crus, cuits, surgelés) contribue par ailleurs à faciliter le transit intestinal. Il est également recommandé de boire abondamment, que ce soit de l'eau, des bouillons de légumes ou des tisanes, pour drainer l'organisme. Reprendre une activité physique adaptée ou intensifier une routine déjà en place, sans excès, est aussi une excellente façon de compenser les excès alimentaires et de stabiliser la glycémie. La marche à pied, par exemple, se révèle être un moyen efficace pour atteindre cet équilibre.   Gérer son diabète pendant les fêtes demande une approche complète englobant la planification des repas, la gestion des glucides et des sucres, l'attention à la consommation d'alcool, l'engagement dans des activités physiques adaptées, la gestion du stress et le soutien social. Les festivités peuvent être une période joyeuse et enrichissante, même pour ceux qui vivent avec le diabète, à condition de maintenir une conscience constante de sa santé métabolique. Il est donc tout à fait possible de profiter pleinement des festivités tout en préservant son bien-être.   Références : Fédération Française des Diabétiques. Comment adapter mon traitement pendant les fêtes ?  Fédération Française des Diabétiques. Comment puis-je concilier diabète et repas de fêtes ?  Hôpitaux Universitaires Genève. (Mis à jour le 8 février 2019). Que faire en cas d’hyperglycémie ?  Hôpitaux Universitaires Genève. (Mis à jour le 8 février 2019). Que faire en cas d’hypoglycémie ?  Ameli.fr. (10 novembre 2022). Astuces et conseils avant les fêtes ! 

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Fatigue : quand s’inquiéter ?

Fatigue : quand s’inquiéter ?

 La fatigue, également connue sous le nom d'asthénie, constitue une expérience partagée par chacun d'entre nous. Dans le monde contemporain, caractérisé par des exigences quotidiennes de plus en plus pressantes et un rythme de vie effréné, il est fréquent de ressentir une fatigue passagère. Cependant, il arrive parfois que cette fatigue s'installe de manière plus durable, affectant ainsi la qualité de vie. Il demeure alors essentiel de faire la distinction entre une fatigue classique résultant d'une activité quotidienne intense et une fatigue persistante qui pourrait signaler des problèmes de santé sous-jacents.   Quelques rappels sur le sommeil La fatigue se présente comme une réaction naturelle du corps à une sollicitation physique ou mentale intense. En général, il est recommandé de consacrer environ 7 heures par nuit au sommeil, bien que cette durée puisse varier d'une personne à l'autre. Une méthode efficace pour évaluer si les besoins en sommeil sont satisfaits consiste à se questionner sur l’état de fatigue au réveil. Respecter son horloge biologique revêt une importance capitale. Les cycles de sommeil ont une durée d'environ 1 h 30 chacun. Pour optimiser le repos, il est essentiel de les comprendre et de s'y conformer. Un indicateur utile est l'apparition de bâillements : ils indiquent généralement le début d'un nouveau cycle. Le sommeil est également étroitement lié aux hormones. L'organisme produit de la dopamine, responsable de la vitalité matinale, et de la sérotonine, élaborée en soirée, se transformant en mélatonine pour faciliter l'endormissement. Maintenir des niveaux adéquats de mélatonine se révèle ainsi important pour un sommeil de qualité.   Quand doit-on considérer une fatigue comme anormale ? Éprouver une sensation de fatigue après un effort physique ou une activité intellectuelle intense est normal, à condition que cette fatigue se dissipe avec le repos. Une distinction doit être faite entre la fatigue normale, dont la cause est connue et qui disparaît après un moment de repos, et la fatigue pathologique, qui peut représenter symptôme ou une maladie en soi. Si la fatigue augmente de manière progressive après des activités qui n'avaient pas provoqué de symptômes auparavant, elle peut en effet être considérée comme l'un des symptômes, voire le premier symptôme, d'un trouble sous-jacent, ce qui doit questionner. Dans le cas d'une fatigue chronique anormale, la personne ressent une fatigue dès le réveil et trouve difficile de sortir du lit même après une nuit de sommeil adéquate. Cette fatigue chronique provoque une sensation désagréable, créant un déséquilibre entre les obligations quotidiennes et les capacités perçues. Des symptômes tels que la faiblesse, la perte de force, la difficulté de concentration ou encore la sensation constante d'épuisement peuvent également être présents. Par conséquent, si la fatigue persiste malgré un repos adéquat ou si elle n'est pas expliquée de manière évidente, une consultation médicale doit avoir lieu.   Causes principales de la fatigue chronique La fatigue chronique peut trouver son origine dans une large diversité de facteurs. Les principales causes sont toutefois les suivantes : Un processus infectieux : lorsqu'une infection survient, elle sollicite intensément le corps, entraînant inévitablement une fatigue. Des maladies antérieures, telles que le virus de l'herpès, peuvent également se réactiver. Le phénomène du "covid long" est un exemple récent de fatigue prolongée post-infection. Une cause psychique : des troubles psychologiques tels que le stress post-traumatique, la dépression et le burn-out peuvent contribuer significativement à la fatigue émotionnelle. Des troubles du sommeil : des problèmes tels que le syndrome d'apnées du sommeil (SAOS) ou les insomnies peuvent perturber le repos nocturne, entraînant une fatigue persistante. Une pathologie cardiovasculaire : l'hypertension ou l'hypotension peuvent par exemple être à l'origine de la fatigue chronique. Une cause toxicologique : certains médicaments tels que les bêtabloquants, les diurétiques, les antihistaminiques, les antidépresseurs ou encore les anxiolytiques peuvent induire de la fatigue. De plus, une intoxication aux métaux lourds (aluminium, plomb, l'arsenic) ou la consommation de drogues peuvent également en être la cause. Des causes spécifiques aux femmes : des facteurs tels que des règles abondantes (entraînant une carence en fer), la préménopause ou la ménopause peuvent contribuer à la fatigue. Lié au mode de vie : un mode alimentaire carencé, une alimentation déséquilibrée ou insuffisante peuvent jouer un rôle majeur dans la fatigue chronique. Une maladie grave : le cancer, par exemple, présente souvent la fatigue comme l'un des premiers symptômes. Certaines pathologies thyroïdiennes comme l'hypothyroïdie ou la maladie d’Hashimoto sont également connues pour provoquer une fatigue persistante.   Que faire en cas de fatigue chronique ? La manifestation d'une fatigue persistante peut parfois indiquer la présence d'une maladie sous-jacente, ce qui souligne l'importance de ne pas retarder le diagnostic. Il est crucial de prendre au sérieux et de traiter promptement un état d'asthénie prolongé. En cas de présence simultanée d'autres symptômes, de troubles du sommeil, de pensées sombres, ou si cette fatigue persiste malgré la mise en place de mesures hygiéno-diététiques, il est impératif de consulter un professionnel de la santé. En général, une consultation avec le médecin traitant comprendra un interrogatoire oral approfondi ainsi qu'un examen clinique. Si la cause demeure indéterminée à l'issue de cette première étape, le médecin peut recommander des examens complémentaires tels que des prises de sang ou des radiographies. Dans certains cas, il peut également orienter le patient vers un spécialiste en fonction de la nature des symptômes. Une fois le diagnostic établi, un plan de traitement adapté peut être envisagé. La durée de ce traitement dépendra de la cause identifiée. Il est important de souligner que l'impression de fatalité chez les personnes souffrant de fatigue persistante est souvent infondée : une cause sous-jacente est généralement identifiable, et un traitement approprié peut être mis en place. La clé réside dans la prise en charge précoce et la collaboration étroite avec les professionnels de la santé pour rétablir un état de bien-être optimal.   S’il s’agit d’une fatigue passagère Une fatigue, même passagère, est un état désagréable qui ne devrait pas être banalisé. Pour tenter d’y remédier, il convient tout d’abord d'investiguer les causes potentielles de cet état (mode de vie global, activité professionnelle, vie familiale et sociale, loisirs, habitudes alimentaires...). Une fois que ces causes sont identifiées, l'objectif est de procéder à des ajustements appropriés afin d’atténuer la fatigue. Voici quelques conseils pour atténuer cette fatigue ponctuelle : Opter pour un dîner équilibré, en réduisant la quantité de graisses et d'alcool tout en évitant de manger juste avant le coucher. Favoriser la détente le soir en prenant par exemple un bain chaud, en buvant une tisane, tout en limitant la consommation de caféine et d'autres stimulants. Pratiquer des activités apaisantes comme la lecture avant le coucher. Limiter l'exposition à la lumière bleue émise par les tablettes et les écrans d'ordinateur. S’assurer que la chambre à coucher soit plutôt fraîche, maintenue à environ 18 degrés. Veiller à un sommeil adéquat en maintenant une routine de sommeil régulière. En parallèle, l'utilisation de compléments alimentaires peut activement contribuer à réduire la fatigue tout en apportant énergie et vitalité. Certains de ces compléments sont formulés à base de guarana, reconnu pour sa teneur en caféine naturelle et ses propriétés stimulantes, tandis que d'autres intègrent de la vitamine C, dont les propriétés bénéfiques sur la réduction de la fatigue ont été reconnues par les autorités européennes.   En somme, la fatigue, qu'elle soit occasionnelle ou persistante, mérite d’être prise en considération. Si la fatigue se révèle chronique, il est crucial de consulter un professionnel de la santé pour identifier la cause sous-jacente et mettre en place le traitement adéquat. En cas de fatigue passagère, des ajustements dans le mode de vie, l'alimentation, le sommeil, ainsi que l'utilisation de compléments alimentaires peuvent contribuer à atténuer cet état temporaire. Dès lors, la fatigue n'est pas inévitablement permanente. Une prise en charge adaptée, basée sur la compréhension des causes et des solutions possibles, peut souvent restaurer une vitalité et une qualité de vie optimales.   Références : Vidal. (Mis à jour le 7 septembre 2021). Fatigue.  Ameli. (11 décembre 2023). Asthénie (fatigue) : définition, symptômes et causes.  Le manuel MSD. (Révisé en février 2023). Fatigue.   

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Trois recettes naturelles pour soigner votre peau

Trois recettes naturelles pour soigner votre peau

 La peau est un organe complexe, performant une variété de fonctions essentielles. Il nous isole, nous protège, et est en contact constant avec les éléments extérieurs. Pour maintenir une peau saine, des soins réguliers sont nécessaires.   Le masque au curcuma pour une peau saine Le curcuma, connu pour ses puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, est un ingrédient bien aimé en cosmétique naturelle. Appliqué topiquement, ce masque peut aider à lutter contre les signes du vieillissement, à améliorer l'élasticité de la peau et à éclaircir le teint.  Recette :  Dans un bol, mélangez une petite cuillère à café de curcuma en poudre avec deux cuillères à café de miel biologique et une cuillère à café de jus de citron frais. Remuez jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. Appliquez-là généreusement sur votre visage, en évitant le contour des yeux. Laissez agir pendant 15 à 20 minutes, puis rincez à l'eau tiède. La vitamine C du jus de citron permet de stimuler la production de collagène et d'égaliser le teint, tandis que le miel est riche en antioxydants, en nutriments et en enzymes qui nourrissent et hydratent la peau. Pour encore plus de bienfaits, choisissez un miel brut ou non pasteurisé.  N'oubliez pas de toujours bien rincer, car le curcuma peut tacher la peau, les vêtements et les surfaces. Vous devriez noter une amélioration de votre texture de peau après plusieurs utilisations. Répétez deux à trois fois par semaine pour maintenir les bienfaits.  Avertissement : Le curcuma peut causer des réactions allergiques chez certaines personnes. Il est donc conseillé de faire un essai sur une petite surface de peau 24 heures avant d'appliquer le masque sur le visage.   Une lotion tonique au concombre pour apaiser votre peau Vous connaissez certainement le concombre comme un aliment rafraîchissant, particulièrement apprécié lors des chaudes journées d'été. Le concombre est non seulement hydratant grâce à sa haute teneur en eau, mais il contient également des antioxydants qui aident à atténuer les rougeurs et l'irritation.  Exploitez ces bienfaits avec une lotion tonique au concombre, facile à préparer chez vous. Voici les étapes :  Coupez un concombre frais en rondelles fines. Passez les rondelles de concombre dans un mixeur jusqu'à obtenir une purée. Pressez la purée à travers un chiffon propre pour en extraire le jus. Mélangez ce jus avec une quantité égale d'eau distillée. Pour l'utiliser, appliquez cette solution sur un coton et tamponnez délicatement votre visage avec.  Cette solution naturelle est particulièrement efficace pour les personnes ayant une peau sensible ou irritée, car elle aide à apaiser et hydrater la peau sans la dessécher ni la graisser. Elle peut également être utilisée comme un toner après le démaquillage pour éliminer les résidus et rafraîchir la peau.    Une solution naturelle pour les peaux sensibles L'avoine est reconnue pour ses propriétés apaisantes, anthropiques et hydratantes. Ce grain miraculeux est riche en silicium qui participe au renouvellement des tissus de la peau. L'avoine contient également des saponines, qui sont des agents nettoyants naturels, permettant de débarrasser la peau de ses impuretés sans la dessécher.  Le yaourt, quant à lui, est un excellent hydratant grâce à sa richesse en vitamines biologiquement actives, ce qui donne à la peau un aspect lumineux et sain. De plus, l'acide lactique qu'il contient agit comme un exfoliant naturel et doux.  Pour préparer ce masque, vous aurez besoin des ingrédients suivants:  2 cuillères à soupe d'avoine 2 cuillères à soupe de yaourt nature 1 cuillère à café de miel Mélangez bien ces ingrédients jusqu'à obtenir une pâte homogène. Appliquez ensuite le masque sur votre visage propre et laissez agir pendant 15 à 20 minutes. Rincez à l'eau tiède et retrouvez une peau apaisée et revitalisée.  En utilisant ce masque régulièrement, vous pourrez observer une amélioration notable de votre peau sensible, qui deviendra plus douce, plus souple et plus résistante aux agressions extérieures.    Conclusion Vous avez désormais en votre possession toutes les  connaissances nécessaires  pour prendre soin de votre peau naturellement grâce à ces trois recettes maison. Celles-ci mettent en avant des ingrédients naturels abordables et simples à utiliser.           

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