Cicatrisation et diabète : comprendre, prévenir et mieux soigner les plaies chroniques
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Le diabète est une maladie chronique qui affecte tout le corps, y compris la peau. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il peut ralentir la cicatrisation des plaies, en particulier au niveau des pieds. Résultat : les plaies diabétiques peuvent évoluer en ulcères profonds ou en escarres, avec un risque grave d’infection, de nécrose ou même d’amputation.
Pourquoi ? Parce que le diabète provoque des troubles de la circulation sanguine et des atteintes nerveuses qui entraînent une perte de sensibilité. Le patient ne sent plus les douleurs, les zones d'appui ou les blessures. Une simple rougeur peut alors devenir une plaie chronique, difficile à soigner.
Aujourd’hui, de nouvelles solutions existent pour favoriser la cicatrisation : pansements intelligents, stimulation électrique, débridement, suivi en temps réel des exsudats riches en fibrine, etc. Ces approches aident à mieux contrôler l’inflammation, à rétablir la régénération tissulaire et à limiter les complications.
L’alimentation, la mise en décharge, l’équilibre glycémique, le choix d’une chaussure adaptée et le rôle de l’éducation thérapeutique sont aussi essentiels dans la prise en charge des plaies du pied diabétique.
Dans cet article, vous trouverez des explications simples sur ce lien entre diabète et cicatrisation, avec des conseils utiles pour prévenir les escarres, comprendre ce qui ralentit ou accélère la guérison, et découvrir ce que proposent aujourd’hui les chercheurs et professionnels de santé pour aider les personnes concernées.
Sommaire
Le diabète est une pathologie chronique résultant d’une production insuffisante d’insuline par le pancréas (diabète de type 1) ou d’une mauvaise utilisation de l’insuline produite par l’organisme (diabète de type 2). L’insuline est une hormone qui permet de réguler la concentration de sucre dans le sang.
Malheureusement, cette pathologie est loin d’être sans conséquences. En effet, après plusieurs années d’évolution, des complications peuvent apparaître. En voici les principales :
Outre ces nombreuses complications potentielles, les patients diabétiques présentent aussi un risque élevé de présenter des plaies au niveau des membres inférieurs.
Comprenez bien, vous qui êtes diabétique ou qui prenez soin de quelqu'un atteint de cette maladie, que le diabète peut malheureusement favoriser le développement d'escarres. Le diabète est effectivement reconnu comme un facteur de risque d'escarres et ce en raison des complications spécifiques à cette condition.
Parmi ces complications, l'hypovascularisation, c'est-à-dire une diminution de l'apport sanguin aux tissus, est l'une des plus problématiques. Cette situation a pour conséquence de nuire au processus naturel de cicatrisation et donc de renforcer le risque d'apparition des escarres. De plus, la neuropathie diabétique, une autre complication fréquente du diabète, peut réduire la sensibilité de la peau et rendre les blessures moins perceptibles, jusqu'à ce qu’elles deviennent des plaies sérieuses.
Rappelons aussi que le diabète peut causer ce qu'on appelle le " pied diabétique ", soit une série de complications touchant les pieds et pouvant mener à des ulcères chroniques. En effet, avec le diabète, les blessures aux pieds cicatrisent mal et peuvent rapidement se transformer en ulcères douloureux et difficiles à traiter.
Pour conclure, les patients diabétiques doivent bien contrôler leur taux de sucre dans le sang pour éviter les problèmes de cicatrisation. Il est donc primordial d'adopter une bonne hygiène de vie et de réaliser des visites médicales régulières pour tenter d'éviter l'apparition de ces plaies chroniques.
Des études ont également montré des résultats encourageants avec l'utilisation de pansements spécifiques, par exemple ANTISCAR , pour aider la cicatrisation. En effet, chez des souris diabétiques, sa mise en place a permis une cicatrisation environ 25 % plus rapide et une amélioration de 50 % du remodelage de la peau.
Restez donc attentif à votre peau et à votre santé globale, vous et vos proches diabétiques, pour tenter de préserver votre bien-être et d'éviter les escarres et autres plaies chroniques.
Lorsqu'on parle de diabète, on pense souvent aux complications qu'il entraîne sur les organes internes de l'organisme - le cœur, les reins et les yeux. Cependant, n'oublions pas la peau, notre plus grande surface exposée, qui subit aussi les conséquences de cette maladie chronique.
Vous vous demandez sûrement, comment le diabète affecte-t-il la peau? Eh bien, cela s'explique principalement par deux mécanismes. Le premier est la neuropathie diabétique, une affection nerveuse causée par le diabète. Cela conduit à une perte de sensation dans différentes parties du corps, les pieds étant la zone la plus touchée. Ainsi, toute blessure ou pression exercée sur ces zones peut passer inaperçue et s'infecter, ce qui peut entraîner l'apparition de plaies chroniques ou d'escarres.
Le second mécanisme repose sur le fait que le diabète provoque une hypovascularisation, ou une diminution de l'irrigation sanguine dans certaines zones de la peau. Cette situation perturbe le processus de guérison, rendant la peau plus vulnérable aux blessures et retarde leur cicatrisation, favorisant ainsi l'apparition des escarres.
De plus, la maladie altère également le système immunitaire, ce qui rend difficile la lutte contre les infections, un problème courant dans le cas de plaies chroniques ou d'ulcères du pied diabétique.
Il est donc clair que pour les personnes atteintes de diabète, le soin de la peau est d'une importance cruciale pour prévenir les complications comme les plaies chroniques et les escarres.
Vous vous demandez peut-être pourquoi les personnes souffrant de diabète sont plus susceptibles de développer des plaies chroniques ? Il s'agit principalement de deux facteurs clés qui aggravent ce problème: la neuropathie diabétique et le pied diabétique.
La neuropathie diabétique est une complication du diabète qui affecte les nerfs. Les nerfs sont responsables de la transmission des signaux de douleur, et lorsqu'ils sont endommagés, une personne ne ressent pas toujours la douleur d'une blessure. Par conséquent, une petite coupure ou écorchure peut passer inaperçue et se transformer en plaie ouverte sans surveillance médicale adéquate.
Le pied diabétique, d'autre part, est une autre complication du diabète qui peut ultérieurement mener à des plaies chroniques. En raison de la diminution de la sensibilité et du flux sanguin, une blessure mineure peut facilement devenir une plaie sérieuse. De plus, le pied diabétique peut développer des ulcères qui tardent à guérir, exacerbant le risque de plaies chroniques.
Par ailleurs, le diabète a tendance à réduire votre capacité à guérir, ce que certains chercheurs ont observé chez des rats diabétiques. Cette mauvaise cicatrisation accélérée, associée à une hypovascularisation, aggrave le risque d'escarres chez les diabétiques. L'hypovascularisation est une diminution de la quantité de sang qui parvient à la peau, ce qui rend difficile la guérison des coupures et blessures.
Il est donc très important pour les patients diabétiques de prendre des mesures proactives pour gérer leurs niveaux de sucre dans le sang. Une gestion efficace du diabète peut aider à prévenir les complications liées aux nerfs et aux pieds, et donc réduire le risque de plaies chroniques et d'escarres.
Dans votre lutte contre le diabète, il est primordial d'adopter des habitudes saines afin d'éviter l'apparition de plaies chroniques. Voici quelques conseils que vous pourriez trouver utiles.
Surveillez vos niveaux de glucose dans le sang : La régulation de votre taux de sucre dans le sang est essentielle pour prévenir des complications. Assurez-vous de contrôler régulièrement votre glycémie et de suivre les recommandations de votre médecin concernant votre régime alimentaire et l'administration d'insuline.
Examinez vos pieds quotidiennement : En raison de la neuropathie diabétique, les pieds peuvent développer des ulcères sans que vous le remarquiez. C'est pourquoi il est recommandé de vérifier vos pieds chaque jour pour détecter les coupures, les cloques, les rougeurs ou le gonflement.
Maintenez une bonne hygiène : La propreté est un facteur crucial dans la prévention des plaies. Lavez-vous régulièrement les mains et les pieds, et gardez vos ongles propres et coupés. Veillez aussi à changer fréquemment vos chaussettes ou bas pour éviter l'accumulation de bactéries.
Choisissez les bonnes chaussures : Portez des chaussures adaptées pour éviter les frottements et les pressions qui pourraient provoquer des ulcères. Consultez un professionnel de la santé pour obtenir des conseils sur les meilleures options pour vos pieds.
Consultez régulièrement un professionnel de santé : Ne négligez pas l'importance des visites régulières chez votre médecin ou podologue. Ils pourront surveiller l'état de vos pieds et vous aider à prévenir la formation d'ulcères ou d'autres complications liées à votre diabète.
La prévention est la clef pour éviter les problèmes de peau liés au diabète. En adoptant ces recommandations dans votre routine quotidienne, vous ferez un grand pas vers une gestion efficace de votre santé.
Les plaies au niveau des pieds chez les personnes diabétiques sont considérées comme des problèmes à traiter urgemment. La survenue de certains signes doit également être considérée comme des signes d’alerte. C’est notamment le cas de la fièvre, de l’apparition ou de l’augmentation d’une douleur, de la modification de l’état de la plaie... Il s’agit d’une pathologie sérieuse qui nécessite une prise en charge médicale rapide.
En effet, selon le degré de risque d’ulcération, une surveillance pluridisciplinaire impliquant infirmiers, médecins et professionnels de réseau de santé peut se révéler indispensable. Le médecin, au vu de différents facteurs, pourra mettre en place le traitement adapté. Par exemple, en cas d’infection, un traitement antibiotique pourra être proposé. L’infirmier, quant à lui, sera notamment en mesure de réaliser la réfection des pansements à l’hôpital ou à domicile.
Pour obtenir une cicatrisation optimale, il est crucial de choisir le bon pansement . Ce sont les pansements humides qui se révèlent particulièrement adaptés, étant donné qu’ils créent et maintiennent un environnement favorable à la cicatrisation. Grâce à l’avancée des recherches, diverses formules existent désormais.
L’un de ces produits novateurs est le pansement Antiscar. Il s’agit d’un pansement liquide particulièrement efficace dans le contexte des plaies des pieds diabétiques. En effet, celui-ci soutient le processus de guérison tout en réduisant le risque de complication. L’Antiscar agit en formant une barrière de protectrice permettant de réduire le risque d’infection et de protéger la peau contre les agressions extérieures. De plus, il crée un flux continu de liquide qui nettoie la lésion en éliminant les contaminants tels que les particules bactériennes, les cellules mortes et les molécules protéiques en suspension. Ce milieu propre, hydraté et exempt de contaminants favorise la croissance cellulaire et le processus de cicatrisation. Ainsi, ce pansement contribue à réduire le temps de cicatrisation.
Votre lutte contre le diabète peut sembler être un défi constant. Cependant, vous devez savoir que la prise en charge efficace des ulcères et les escarres comme complications du diabète, est absolument possible, au même titre que maîtriser les niveaux de votre glycémie.
La première étape pour traiter les escarres liées au diabète, c'est de réaliser que le diabète en lui-même est un facteur de risque. L'hypovascularisation, qui est un terme médical pour une diminution de l'approvisionnement en sang, est fréquente chez les personnes atteintes de diabète et peut aggraver le risque d'escarre. Donc, c'est important de surveiller votre peau pour détecter les signes précoces de plaies, surtout si vous avez une neuropathie diabétique.
Ensuite, il est crucial de bien contrôler votre diabète. Dans une étude récente, une amélioration significative de la guérison des plaies chroniques et des ulcères du pied diabétique a été observée, en réduisant à la fois le temps de cicatrisation et le risque d'infection.
Souvenez-vous, le traitement des escarres n'est pas seulement local, c'est aussi une question de gérer les niveaux de sucre dans le sang.
En plus, des innovations récentes dans la conception des pansements ont montré des résultats prometteurs. Chez des souris diabétiques, un pansement spécial a permis une cicatrisation environ 25 % plus rapide et une amélioration de 50 % du remodelage dermique. L'objectif ultime est de réduire les coûts de fabrication de ces dispositifs et d'évaluer leur efficacité clinique, y compris pour d'autres pathologies cutanées liées au diabète.
Il est donc essentiel de continuer à travailler avec votre équipe de soins de santé pour contrôler votre diabète et traiter les complications potentielles, y compris les escarres. C'est une mission que vous pouvez certainement accomplir.
Le diabète demeure une réalité de santé préoccupante, se manifestant sous différentes formes et touchant un nombre conséquent d’individus à travers le monde. En France, l’année 2020 a par exemple enregistré plus de 3,5 millions de personnes pharmacologiquement traitées pour le diabète. Un chiffre révélateur qui souligne l’ampleur de cette maladie et les défis qu’elle pose en matière de prise en charge. Pourtant, les conséquences du diabète ne se limitent pas à sa seule présence, mais peuvent donner lieu à de nombreuses complications comme les plaies des pieds diabétiques. Quels sont les mécanismes responsables de cette complication ? En quoi consiste la prise en charge curative et préventive ?
Pour en savoir plus sur les escarres, lisez l'article : Tout savoir sur les escarres
En cas de plaies chroniques ou d'escarres, des soins appropriés sont nécessaires pour favoriser une cicatrisation correcte et éviter la progression vers une infection sévère. Des avancées récentes ont permis l'élaboration de traitements innovants comme ANTISCAR, qui peut réduire le temps de cicatrisation et diminuer le risque d'infection.
Ces traitements, qu'ils soient locaux ou généraux, doivent être appliqués par un professionnel de santé qui surveillera également le processus de guérison. Il est important de respecter toutes les directives de soins pour garantir une récupération réussie.
En bref, même si le diabète peut augmenter le risque d'escarres et de plaies chroniques, de bonnes habitudes de soin de soi et un suivi médical régulier peuvent aider à prévenir ces complications et à les gérer lorsqu'elles se produisent.
La cicatrisation est un processus complexe qui mobilise l’ensemble des ressources de l’organisme, en particulier les nutriments essentiels. Chez les personnes diabétiques, ce processus est souvent ralenti ou perturbé, et la nutrition joue un rôle déterminant mais souvent négligé dans la prise en charge des plaies chroniques comme les escarres ou les ulcères du pied diabétique.
Pour que les tissus cutanés se réparent correctement, l’organisme a besoin d’un apport suffisant et équilibré en certains nutriments clés :
Protéines : elles sont indispensables à la synthèse du collagène, à la régénération cellulaire et à l’immunité. Une carence en protéines retarde considérablement la fermeture des plaies.
Zinc : ce minéral favorise la multiplication des cellules de la peau et la cicatrisation. Il possède aussi un rôle antimicrobien.
Vitamine C : elle stimule la production de collagène et favorise l’absorption du fer. Elle protège également les tissus contre le stress oxydatif.
Vitamine A : elle intervient dans la régénération de l’épiderme et la modulation de la réponse inflammatoire.
Vitamine E : elle a des propriétés antioxydantes et participe à la stabilité des membranes cellulaires.
Fer : nécessaire à l’oxygénation des tissus, il soutient l’efficacité des globules rouges et la réparation cutanée.
En cas de carence, qu’elle soit liée à un apport insuffisant, à des troubles d’absorption ou à un état inflammatoire chronique, la peau se répare moins bien, les plaies s’aggravent et le risque d’infection augmente.
Les personnes âgées, notamment celles vivant en EHPAD ou hospitalisées, présentent un risque élevé de dénutrition. Cette dénutrition peut être liée à :
une perte d’appétit ou une anorexie liée à la maladie chronique,
une mastication ou une déglutition difficile,
des troubles cognitifs (type Alzheimer),
ou encore un régime restrictif mal adapté.
Or, la dénutrition est l’un des premiers facteurs ralentissant la cicatrisation des escarres et des ulcères cutanés. Elle entraîne une fonte musculaire, une diminution de l’immunité, une altération de la peau et une perte de poids involontaire.
Une évaluation nutritionnelle régulière, via l’IMC, l’albuminémie ou des scores de dénutrition, est donc indispensable pour les patients à risque.
L’hydratation est un pilier fondamental de la santé cutanée. Une peau déshydratée est plus fine, moins souple et plus fragile face aux agressions mécaniques ou infectieuses. Chez les patients diabétiques, une hydratation insuffisante peut aussi favoriser la décompensation métabolique.
De manière plus globale, une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines animales ou végétales, et complétée si nécessaire par des compléments nutritionnels oraux (CNO), permet :
de soutenir les phases inflammatoire, proliférative et de remodelage de la cicatrisation
de réduire la durée de cicatrisation
et d’améliorer les chances de guérison complète des escarres ou des ulcères
Le pied diabétique est la complication chronique du diabète la plus courante. Cette complication survient en raison des effets néfastes du diabète sur les nerfs et les vaisseaux sanguins des pieds. Le pied diabétique englobe un éventail de manifestations allant des picotements des pieds à la formation d’ulcères ouverts, induisant ainsi un risque important d’infection.
Sa localisation privilégiée au niveau des membres inférieurs découle de l’interaction entre la pression engendrée par le poids corporel et une tendance générale à négliger la fréquence des soins nécessaires. Non sans risques, les ulcères non traités et les infections peuvent conduire à une nécrose tissulaire (c’est-à-dire à la destruction des cellules de la peau). Dans les cas les plus sévères et lorsque les traitements échouent, l’amputation peut même devenir nécessaire pour stopper la propagation de l’infection.
Le pied diabétique résulte de deux principales causes. L’une d’entre elle est la neuropathie diabétique. Il s’agit d’une altération des nerfs qui induit une perte de sensation (pourtant protectrice), engendrant des anomalies biomécaniques. Cette insensibilité prédispose à l’apparition d’ulcérations dans les zones soumises à une pression excessive. Les personnes atteintes de cette neuropathie perdent ainsi progressivement la capacité de ressentir les blessures mineures, les frottements excessifs, les irritations... Ainsi, les plaies peuvent demeurer méconnues jusqu’à un stade avancé, la douleur n’exerçant plus sa fonction d’alerte.
La seconde cause de cette complication est l’artériopathie diabétique. Elle correspond à des problèmes de circulation sanguine, plus particulièrement à une maladie artérielle périphérique. Dans cette maladie, il existe une diminution du flux sanguin vers la zone lésée, ce qui compromet l’approvisionnement en oxygène et en nutriments essentiels. Une situation qui, en plus de réduire son oxygénation et sa nutrition, entrave la cicatrisation de l’ulcère. C’est la raison pour laquelle les personnes diabétiques ont plus de difficulté à cicatriser.
La survenue de cette complication est par ailleurs étroitement liée à la réussite et à la durée du traitement du diabète. En effet, on estime que 25 % des personnes présentant une hyperglycémie chronique développeront, au cours de leur vie, un pied diabétique.
Le pied diabétique découle ainsi d’un déséquilibre entre les mécanismes nutritionnels, réparateurs et défensifs.
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Vidal. (Juillet 2023). Antiscar gel.
Le diabète altère la circulation sanguine et les nerfs, ce qui réduit l’apport en oxygène et la sensibilité, rendant les plaies plus longues à guérir.
Les ulcères du pied, les escarres et les plaies chroniques touchent souvent les zones d’appui comme le talon ou le sacrum.
En contrôlant la glycémie, en inspectant les pieds chaque jour, en portant des chaussures adaptées et en gardant une peau propre et hydratée.
Oui, une alimentation riche en protéines, zinc, vitamines et bonne hydratation favorise la régénération des tissus et accélère la guérison.